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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 21:00

   Ca fait 10 jours déjà que l'on m'appelle madame... Et me revoici après un petit voyage de noce à Grenade (ville superbe). Je vous avais touché deux mots sur la robe que je voulais faire, en voici quelquesphotos, enfin dévoilées...
mariage_C_G_040


photos__cathy_mariage031

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   Et sous le manteau :

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    Et si vous voulez plus de photos, allez sur notre site familial : troll family

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 18:34

    AU XIXe siècle, au moment de la signature du contrat de mariage, on exposait corbeille et trousseau. Mais même s'ils apparaissaient au même moment, quelques jours avant le mariage, il ne faut pas les confondre : le trousseau fait partie de la dot de la mariée et est donc offert par la famille de la mariée, tandis que la corbeille est un cadeau du fiancé à sa promise avant le mariage.

   Un exemple de corbeille pris dans le manuel de savoir-vivre de la baronne de Staffe, publié en 1891 :
   "La corbeille est apportée le matin du jour où l'on signe le contrat. Elle se compose de robes de satin, velours, etc., en pièce ; de dentelles noires et blanches [...] ; de bijoux modernes, de joyaux de famille ; d'un manteau de loutre ; de bandes de lophophore, originale parure pour les robe et les vêtements[...]. A ce fond de garde-robe, on ajoute une aumônière gonflée d'or (pièces neuves), un ou plusieurs éventails, un livre d'heures copié sur un chef-d'oeuvre du Moyen Âge [...].
   Ces objets sont contenus dans une grande corbeille en vannerie artistique, doublée de satin blanc et de forme carrée afin que les étoffes n'y prennent pas de faux plis. Un gros bouquet de roses blanches ou un noeud de satin blanc s'attache sur le couvercle. Le coffre, l'ancien coffre de mariage, est choisie par quelques fiancés".
   On aimerait que ça existe encore aujourd'hui... Mais en fait ça existe encore, par exemple au Japon où le fiancé offre à sa promise une corbeille de fleurs et de confiseries dont il a tapissé le fond de deux à trois mois de salaire en liquide, pour les petites dépense de la dame... Je vous laisse imaginer mon homme pâlir...

   Le trousseau dépend bien sûr du milieu social
   D'après un journal de mode de 1880 :
   "Un beau trousseau comprend 12 douzaines de chemises de jour, 6 douzaine de toile très fine et 6 en batiste. Autant de chemises de nuit. Deux douzaines de jupon courts, pour la promenade ; six jupons de bal en mousseline à longue traîne, et douze jupons de robe de chambre
   Les nouvelles fantaisies sont les bonnets de foulard à la créole, les bonnets de paysanne en vieille dentelle, doublés de soie, qu'on porte au five o'clock tea ; les grandes écharpes de point d'esprit blanc bordées d'une écume de dentelle blanche, dans lesquelles on s'enveloppe à la façon des miniatures d'Isabey. [...] On joint au trousseau douze douzaine de paires de bas. Dix douzaines sont en soie, deux douzaines en fil d'Ecosse." On prévoit aussi des robes montées : "robe de mariage, robe de chambre, robe de voyage, toilettes de visite et de dîner, toilette de visite en faille noire, toilette de visite en faye nuance Bordeaux, toilette de visite en faye tourterelle, cinq ou six autres réservées à un autre article, de visites et de dîners". Le linge du mari est aussi prévu.
   Un exemple de trousseau, pris dans les Landes celui-là :
   "En faveur de ce mariage, Michel Dandé et Jeanne Banaq, père et mère de la future, constitue en dot à leur fille, qui l'accepte, un lit avec son bois composé d'une paillasse, d'une couette et d'un traversin de coutil, d'une courtepointe indienne, d'une couverture de laine avec des rideaux, dossier, ciel et pentes en cotonnades à carreaux rouges et blancs, la courtepointe piquée en coton, [...] sept draps de lit dont un de brin de lin, deux de brin de chanvre, un de demi-drap et trois d'étoupe, douze serviettes mélangées de brin de chanvre et d'étoupe."

   Le trousseau est marqué selon des règles bien précises : le linge personnel de la femme est marqué de l'initiale de son prénom et de celle du nom de son mari, le linge personnel du mari est avec ses deux initiales et le linge de maison porte les initiales des deux familles. C'est donc un long travail pour la jeune fiancée que de marquer son trousseau.
   C'est une affaire de transmission et d'héritage à la forte charge symbolique. C'est aussi une affaire de femmes. Il est souvent constitué avec l'aide financière de la mère de la fiancée.
   La pratique du trousseau va se maintenir jusqu'à la fin des années 50, alors que la corbeille a disparu bien plus tôt (radins).

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 19:44

 

    Un de mes derniers dadas. Je me suis découverte une passion sincère pour ce style de dentelle. J'ai toujours bien aimé les motifs végétaux de cette dentelle. Mais ce qui a été le vrai déclic, c'est d'être tombé sur cette photo. Bien sûr ça vient du Kyoto Costume Institute :

   Je trouve ça superbe, époustouflant (sans parler du travail qu'il doit y avoir derrière). Bref ça m'a ouvert plein de perspectives et j'ai trouvé quelques bouquins sur la question à Bourbonne-les-Bains.
   La guipure d'Irlande est une dentelle au crochet sur cordonnet. On fabrique d'abord les motifs indépendamment puis on les place sur un dessin et on lie les motifs entre eux par des brides. Elle a été inventée en Irlande par des congrégations religieuses pendant les grandes famines des années 1850. Ces famines, liées en grande partie à la maladie de la pomme de terre, ont entraîné la perte de la moitié de la population de l'époque, de façon directe ou par le départ vers les États-Unis.
   Cette guipure s'inspire de la dentelle vénitienne. Elle fut vendue dans toute l'Europe dans la deuxième moitié du XIXe siècle et connue un certain succès.
   Ses motifs s'inspirent de la faune irlandaise (oui, il y a des palmiers en Irlande). Ce que je préfère, ce sont les roses en relief dont chaque pétales se détachent.

   Quelques livres pour se lancer :
guipure_2guipure1

   Je rajoute d'autre photo demain, là je regarde l'émission d'arte sur l'histoire du look. Passionnant, vous avez la suite toute la semaine de 19h à 19H45. A voir absolument.

 

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 22:24

   Ma machine à pain est cassée. Bouh... Elle s'allume p'us... Et en fait ça me manque, le pain frais, le moment où je me dis, en ouvrant mon livre de cuisine (mes livres) : voyons voir ce qu'on va faire cete fois-ci.
   Pour me venger j'ai décidé de faire un post sur comment prendre en main une MAP (machine à pain).

   D'abord il faut les bons ingrédients. Je ne suis pas très favorable à l'emploi des farines à pain : elles n'ont pas grand intérêt mais elles coûtent plus cher. Je trouve ça amplement suffisant de prendre de la farine pas chère (type 55, c'est ce qu'on trouve le plus souvent) et de la mélanger 2/3 1/3 avec de la farine bise (type 80) que l'on trouve dans les magasins bio.
   Pour la levure, vous pouvez toujours prendre de la levure de boulanger en sachet. Je n'ai pas de marque préférée. Il faut savoir par contre que cette levure, une fois le sachet ouvert ne se conserve que 12 heures au frigo. Cela m'obligeait à une époque à faire deux pains dans la journée pour rentabiliser le sachet. Puis j'ai trouvé une autre solution, qui en plus donne une meilleure texture à la mie. En magasin bio, on trouve du levain fermentiscible, dans des grands sachets. On en prend la quantité dont on a besoin et on garde le reste pour plus tard. En plus c'est très bon marché car le sachet dure très longtemps.

   Une fois que vous avez les bons ingrédients, on peut passer à la réalisation de votre premier pain.
   Pour prendre en main la machine, je conseille de prendre la recette de pain semi complet : 2/3 de farine normale pour 1/3 de farine complète. Un classique qui permet de voir comment réagit votre machine.
   Pour que ça marche mieux dès le premier coup, il faut connaître le TH, c'est-à-dire le taux d'hydratation. C'est un chiffre qui vous donne le % de liquide nécessaire par rapport au % de solide. Parmi les liquides ont compte les oeufs (environ 60g), le beurre fondu ou l'huile, le lait.
   Pour connaître le TH il faut soit faire des tests sur la machine pour trouver le bon dosage, soit aller sur le site internet de francine qui fournit le TH de la plupart des machines à pain. Il y a aussi des forums de discussion pour résoudre les problèmes techniques et des recettes.
   Un dernier détail, il ne faut surtout pas que le sel entre en contact avec la levure. Le sel est nécessaire pour faire lever la pâtes mais s'il entre en contact avec la levure, ça la "tue" (je ne sais pas si le terme est adapté) et y'a plus rien qui marche. Ma solution c'est de mettre d'abord le liquide avec le sel, puis la farine, puis la levure sur le dessus.

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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 22:11

   Plusieurs d'entre vous m'ont demandé un patron des robes elfiques du Seigneurs des Anneaux. Je n'ai malheureusement rien à vous proposer de gratuit, car je n'ai moi même pas réaliser ces tenues. Par contre voici où trouver des patrons assez proches.

Chez Butterick, n°3552. Pas très proche de l'original, mais dans un esprit assez elfique quand même.
B3552

Chez Simplicity,n° 4940. Là vous avez vraiment les costumes issus du film. Je crains cependant, au vu des photos, qu'ils aient triché et que les robes soient en un seul tenant et non pas en plusieurs pièces (robe, chemise, corselet) comme ce serait plus agréable à porter et plus juste

simplicity4940

Simplicity pour les hommes : n° 4942.
simplicity4942me

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 22:11

    Première bonne nouvelle : je suis encore vivante. Deuxième bonne nouvelle : mon mémoire de DEA est entre de bonnes mains. Pas encore soutenu, mais on tiens le bon bout. OUf... Quel soulagement. Troisième bonne nouvelle, j'ai pleinde trucs à vous raconter.
    Le mauvais point c'est que j'ai pas trop le temps. C'est un peu la course. Comme d'hab', c'est vrai.

    Voilà où nous en sommes. Je vais répondre progressivement aux commentaires qu'on m'a laissé. M'occuper de mes NSP.
    Il m'est aussi arriver un truc dont il faut que je vous parle. Overblog, qui héberge des blogs, comme son nom l'indique, m'a proposé, à ma grande stupéfaction, un partenariat pour rémunérer mon blog. D'abord très honnêtement ça m'a flatté. Mais outre le baume sur mon petit coeur, ça m'interpelle. Je n'ai pas créé ce blog pour gagner de l'argent. Je l'ai surtout créé parce que j'avais la tête trop pleine et que ça sert à rien de savoir des choses et de pas en faire profiter les autres. Quelque part, ça me gène d'accepter de l'argent. Ca me semble trop vénal.
   C'est important pour moi de ne pas être payer. Mon troll d'homme a failli taper sur un de ces pôtes qui disaient que mes costumes (j'ai jamais vraiemnt déterminé ce qu'il appelait mes costumes) étaient bon à cirer les meubles. Et de nous envoyer une photo d'un costume de professionel qui avait probablement nécessité plusieurs semaines de travail. Bien sûr, ce n'est pas un travail de professionel. Parce que si j'étais pro, je ne pourrais vous donner mes petits trucs comme ça, contre rien, si ce n'est peut-être un petit commentaire d'éloge de temps en temps. Parce que si j'étais une pro, il faudrait bien que je mange, et donc que je vende mes compétences. Bref heureusement pour nous tous que je ne suis pas une pro.
   Mais quand même. Comme on m'a relancé et que ça a l'air sérieux, j'y ai reréfléchi. Et ça peut être une solution sympa d'alimenter le blog par les revenus de ce même blog. Déjà ça me permettrait de ne pas faire passer toute ma paye en fourniture (comme ça je pourrais dépenser ma paie, plus les gains du blog), et ensuite je refais des trucs et je les remets sur le blog et c'est un cercle vertueusx. Pas mal non ?

   Voilà mes sujets de réflexions de ces derniers temps. J'attends votre avis. Est-ce que je change d'hébergeur ?

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 22:16

   Bip... Ici le répondeur de l'atelier d'Arachnée. La rentrée a été surbookée et je dois rendre mon mémoire de DEA pour mercredi, je vous laisse deviner mon état de nerfs... Promis ensuite je reviens et je réponds à tous les commentaires que vous m'avez laissé...

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 19:43

    Ca y est j'ai encore perdu le post que je voulais vous écrire, screugneugneu.
   Je voulais juste vous montrer une robe que j'ai fabriqué pour présenter lors d'une soirée de jeu. Nous jouions des vampires (ça c'est le prétexte) et il y avait un concours d'artiste. Comme mon personnage est une modiste, j'ai pris ma pelote d'épingles, le mannequin de maman et des morceaux de tissu qui trainaient à la maison et j'ai fait une robe éphémère :
Photo_pralo_039

Photo_pralo_040

Une fois fini :
Photo_pralo_048

Photo_pralo_049

Photo_pralo_050

    Je suis assez fière de mon coup, ça en jetait. Dommage qu'il ait fallu tout démonter après...

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 19:44

    A Bourbonne les Bains, il y avait un tourneur sur bois qui fabriquait des fuseaux pour la dentelle. Il avait beaucoup de fuseaux de collection, avec des bagues métalliques, en bois précieux... Et il avait un truc que je cherchais depuis très longtemps, mais je n'étais pas sûre qu'on puisse en trouver.
photo_fils_063
   C'est un fuseau de fiançailles. La tradition vient d'Auvergne, quoique je ne sois pas bien sûr de pouvoir être plus précise. Autrefois, le futur mari offrait ce fuseau à celle qu'il désirait épouser. Le fuseau portait sur e haut du manche deux anneaux, dits "alliançous pour les fiançailles". Le fuseau avait pour particularité d'avoir le manche évité pour loger un minuscule fuseau évoquant le corps de la femme, ce qui voulait dire "je veux t'épouser et avoir des enfants de toi". Si la jeune fille acceptait, elle brisait un anneau et accrochait le fuseau à son carreau de dentellière. SI la jeune fille refusait, elle rendait le fuseau tel qu'elle l'avait reçu à celui qui avait été éconduit.
   Mais moi j'ai pas osé casser un morceau.

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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 23:02

 

   Apparemment je n'ai pas été très claire sur le livre d'où j'ai tiré les images sur le tissage au carton. Comme j'ai eu plein de messages sur la question je réexplique.
    Donc c'est un livre paru dans les années 70, collection Manu presse, chez Dessain et Tolra. Il s'appelle Le Tissage au carton et fut écrit par Marjorie et William Snow.
carton11 carton12
   Il est hors d'impression, probablement depuis avant ma naissance, donc aucune chance de le trouver en librairie.

 

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