Voilà bien ma chance, la recette que je réussis le mieux est aussi celle la moins présentable : j'ai nommé le crumble. Il paraît, pour ceux qui l'ont goûté que c'est vraiment délicieux, si, si. Et je vous livre ma recette.
   Le principe du crumble est simple : des fruits au fond du moule recouverts d'une pâte sablée composée d'un tiers de farine, un tiers de beurre et un tiers de sucre. Voilà pour la théorie.
   En pratique, je ne suis pas cette recette que je trouve trop sucrée et trop grasse... surtout trop grasse.
   Voilà ce que je fais : commençons par le fond du moule. Pas de beurre, je pose directement les fruits - de saison - dans le moule. Les combinaisons de fruits sont nombreuses : pomme ou pomme-poire : classique ; pomme - banane ou pomme - agrumes en hiver ; pomme - rhubarbe (miam) et récemment pomme - cassis - groseille...
   Ensuite assaisonnons ces fruits : le sucre vanillé reste une valeur sûre. On peut aussi opté pour les épices : cannelle avec de la pomme, gingembre avec de la poire etc., sirop d'érable sur de la pomme (miam...)
   Mettre le four à préchauffer : 180° à 200° soit th. 6 à 7.
   Préparons la pâte : il faut 150g de farine, 100g de sucre, 75g de poudre d'amandes et 125g de beurre. Mélangez les poudres. Coupez le beurre en tout petit carré. Émiettez ces carrés dans le mélange de sucre, farine et amandes. Travaillez le mélange du bout des doigts et le moins longtemps possible. N'utilisez qu'une main, vous aurez forcément besoin de l'autre pour quelque chose, ce serait dommage de mettre de la farine partout. Vous devez obtenir du sable, il ne faut pas aller jusqu'au stade de la pâte. Saupoudrez les fruits de ce sable sucré et enfournez.
   Laissez cuire 30 à 45 minutes : ça supporte bien de rester un peu dans le four.
   Servez chaud ou tiède ou froid. Accompagnez de glace ou de crème fraîche, ou de ce que vous voulez et régalez-vous !!

    Désolé pas de post récent, je viens de passer une semaine à courir et ça n'a pas l'air de s'arrêter.

    La semaine dernière, retour à la bibliothèque pour avancer mon mémoire de master. Bah oui, avec les élèves je n'avais pas eu le temps; je suis donc contrainte de tout boucler cet été. Ça va pas être facile, mais ça occupe. Ça occupe tellement les neurones d'ailleurs qu'ensuite je ne pense plus beaucoup...
    En plus ce week end on avait une murder pirate, donc costume de pirate... J'ai fait jasé. Je vous posterai quelque chose là-dessus à l'occasion. Ensuite Provins... Même pas le temps de regarder mes mails, c'est tout dire.
    Et cette semaine ne sera pas mieux : demain je pars pour trois jours aider des copains à monter des tentes pour des séjours d'archéologie pour enfants et ados. Ça n'a pas grand chose à voir avec ce que je fais d'habitude, mais vous pouvez quand même jeter un coup d'oeil à leur site : archéopourtous.
    Bref pas le temps, trop de chose à faire pendant les vacances... C'est terrible d'être fonctionnaire. Laissez-moi finir de monter mes tentes et je vous poste un petit quelque chose sur le  costume pirate.

   La mode de cette période (1800-1820) est en contraste complet avec la période qui précéde (XVIIIe siècle) et la période qui suit : période romantique (1820-1840) :

    La mode féminine se transforme radicalement en se débarassant du corset et du panier. On recherche la simplicité par opposition à l'Ancien Régime et pour imiter la mode antique. Eh oui, l'antique était à la mode. Les femmes préfèrent aux robes rococo de fines robes de coton blanche presque tranparentes, avec peu de vêtement de dessous.
robes de 1795
    Ce genre de robe apparaît dès Marie-Antoinette, on l'apelle alors "chemise de la reine" :

    Cette robe évolue progressivement vers un style néoclassique marqué par les formes raffinés et géométriques de l'antiquité gréco-romaine, comme sur ce protrait de madame Récamier (1802) :

   Des étoffes translucides comme la mousseline, la gaze et la percale sont privilégiée pour leur "simplicité". Le vêtement n'est plus fait pour mouler le corps mais pour le draper.

   Mais ces tissus sont bien trop fins pour des hivers européens. On porte donc des chales en cachemire et on voit l'apparition des gants longs encore portés aujourd'hui lors de soirée. On reprend aussi les vêtements d'extérieur anglais : le spencer court et la redingote, plus longue. Cette mode est très influencée par les uniformes de l'armée napoléonienne.

   Enfin pour les tenues de cour, on retrouve des traits typiques de l'Ancien Régime mais adaptés à la nouvelle silhouette. Le manteau de cour en est la partie la plus typique. Napoléon impose que tous les vêtement de cour soient en soie, ce qui doit lui permettre de relancer la production de soie à Lyon.

   Il y a quelques temps, j'ai reçu le message d'une costumière qui s'intéressait à mon blog (fière moi !) et qui me demandait si elle pouvait mettre un lien vers mon blog. J'ai dit oui.
   Je suis donc allée voir ce qu'elle faisait et ça me plaît.
    Je vous laisse vous rendre compte par vous-même : Carole Cellier costumière.

    Au passage un autre super site, celui de Maria Création, qui crée des vêtements tout à fait elfiques : larges basques, rubans et laçages : j'adore.

    Je n'ai toujours rien posté sur le costume au Moyen Age. Paradoxale : c'est le sujet sur lequel j'ai le plus d'informations. Trop d'informations peut-être. Et aujourd'hui encore je n'ose pas trop me lancer. Donc adoptons une demi-mesure, je vais vous parler des éléments qui "font médiévaux". Eléments que l'on retrouve dans les costumes fantasy, par exemple.

• Les manches : longues, longues, longues... proportionnées à la richesse bien sûr.
  
  Deux techniques pour obtenir des manches aussi longues : la technique de l'entonnoir (selon l'expression de Violet-le-Duc, pas forcément la plus belle mais on comprend) et la technique de la manche fendue : dans ce cas, la manche n'est pas cousue jusqu'au bout :
  

• Autre possibilité pour les manches : elles peuvent être indépendantes du corps de la robe et lacées aux épaules par des oeillets.

• Les laçages : au Moyen Age, pas de scratch, pas de fermeture éclair, alors pour les attaches, il ne reste que deux solutions : les boutons, mais en os, en cornes, en bois... Et les laçages : le lacet passe dans des oeillets en tissu, pas en métal ça n'existe pas à l'époque. Le laçage peut être devant ou dans le dos (mais c'est moins pratique pour s'habiller tout seul)

• Les jupes longues à larges plis.

• Les accessoires en cuir

• Les ceintures sur lesquelles on peut accrocher plein de trucs.

• Les tresses et les coiffures un brin compliqué : pas de femmes en cheveux. Mais pour les jeunes filles qui ne sont pas encore mariées les cheveux libres ça reste possible.

• Les vêtements partis : le terme vient de l'héraldique, ça veut dire divisé en deux ou en quatre et avec des couleurs différentes, comme ça :