La mode de cette période (1800-1820) est en contraste complet avec la période qui précéde (XVIIIe siècle) et la période qui suit : période romantique (1820-1840) :
La mode féminine se transforme radicalement en se débarassant du corset et du panier. On recherche la simplicité par opposition à l'Ancien Régime et
pour imiter la mode antique. Eh oui, l'antique était à la mode. Les femmes préfèrent aux robes rococo de fines robes de coton blanche presque tranparentes, avec peu de vêtement de dessous.
robes de 1795
Ce genre de robe apparaît dès Marie-Antoinette, on l'apelle alors "chemise de la reine" :
Cette robe évolue progressivement vers un style néoclassique marqué par les formes raffinés et géométriques de l'antiquité gréco-romaine, comme sur ce protrait de madame Récamier
(1802) :
Des étoffes translucides comme la mousseline, la gaze et la percale sont privilégiée pour leur "simplicité". Le vêtement n'est plus fait pour mouler le corps mais pour le draper.
Mais ces tissus sont bien trop fins pour des hivers européens. On porte donc des chales en cachemire et on voit l'apparition des gants longs encore portés aujourd'hui lors de soirée.
On reprend aussi les vêtements d'extérieur anglais : le spencer court et la redingote, plus longue. Cette mode est très influencée par les uniformes de l'armée napoléonienne.
Enfin pour les tenues de cour, on retrouve des traits typiques de l'Ancien Régime mais adaptés à la nouvelle silhouette. Le manteau de cour en est la partie la plus typique. Napoléon
impose que tous les vêtement de cour soient en soie, ce qui doit lui permettre de relancer la production de soie à Lyon.