5 mars 2007
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18:08
En rentrant aujourd'hui, je découvre sur mon paillasson un colis. Chouette j'adore ça.
Et voilà ce qu'il y avait dans le paquet :
Je ne sais pas comment c'est fait mais il y a de très jolis effets de reliefs. Mais la photo ne rend pas justice à la peinture du cadre qui est vraiment très jolie, une sorte de moucheté vert et mauve...
Et pour aller visiter ma fée gateuse, c'est par là : le monde de mélusine.
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Echanges et NSP
4 mars 2007
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15:59
Aujourd'hui c'est la fête des grands-mères. Oui, je sais il semblerait bien que cette fête ait été inventée par des commerciaux pour vendre du café. Mais je m'en fiche.
Et comme parmi mes lectrices j'ai la chance d'avoir ma chère grand-mère, j'en profite pour lui souhaiter :
Bonne fête Mamé !!!
J'en profite d'ailleurs pour vous suggérer un petit cadeau rapide (il n'est jamais trop tard pour bien faire).
Ces broches sont faites en morceaux de maines et en chutes de lainages.
J'ai dessiné des cercles et je les ai découpé dans le lainages avec des ciseaux cranteurs. Ensuite j'ai coupé une série de brins de laine de la même taille. Puis je les ai réunis par six et je les ai croisés pour former des figures, pas vraiment géométriques mais jolies. J'ai cousu les croisement sur le rond de tissu et il suffit ensuite de coudre derrière une attache à broche et le tour est joué. Par contre la broche de droite était un peu "vide" au centre, donc j'ai rajouté une petite perle en métal en forme de coeur pour combler ce vide.
Quant à la broche de gauche, bah... c'est de la récup'.
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Coupe et récup'
2 mars 2007
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18:12
Ces derniers temps, je travaillais les pastels. C'est pas une paire de manches, mais le résultat en vaut la peine.
Un nu imspiré d'un pastel de Degas. On imagine pas la quantité de couleurs qu'il faut pour faire une couleur chair
Et celui-là c'est inspiré d'un paysage de Sisley peint avec de la peinture à l'huile.
C'est très intéressant à travailler le pastel. Il s'agit en fait de jouer sur la superposition des couleurs. J'ai travaillé sur un papier gris pour avoir une couleur de base. Ensuite il faut poser les couleurs sous-jacente. On se rend vite compte que les couleurs ne sont jamais "pure" mais toujours plus ou moins mélées à d'autres couleurs. Par exemple dans la couleur de la peau il y a parfois du bleu, parfois du jaune, parofis du blanc, parfois du rouge... Une fois posée la couleur, on l'atténue un peu puis on pose la couleur dominante. Enfin on peaufine.
Selon que l'on atténue beaucoup ou peu la couleur, on obtient des rendus très différents et des concentrations de couleurs très variable... Bref il y a de quoi se passioner.
Par contre, je repasse à la peinture, parce que là le pastel je sature.
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Vie du blog
28 février 2007
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J'y ai passé toute la journée, alors ce soir juste un petit aperçu sur ma fée qui part demain par la poste (dommage, je l'aurais bien gardée). Les explications, pour plus tard...
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Echanges et NSP
26 février 2007
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18:38
Voici quelques éléments typiques de la mode sous la Renaissance.
Les brocards et le velours sont deux matières très aimés pendant la Renaissance, plus volontiers portés que la toile de laine que l'on portait au Moyen Âge. La Renaissance aime les tissu lourd avec de nombreux reflets en Europe du Nord surtout. On produit aussi de plus en plus de soie directement en Occident (en France : Tours puis Lyon, en Flandres).
A la Renaissance, la chemise acquiert un rôle plus important. Elle devient plus fine, on la lave plus souvent, les nobles s'enorgueillissent de leurs chemises blanches qu'ils changent chaque jour. Cette chemise que l'on veut si fine et qui est dès lors une marque de richesse, on veut la montrer. Cela explique la création de crevées ou taillades : on pratique des entailles dans le vêtement du dessus pour montrer la chemise du dessous. Sous sa forme la plus aboutie, cela donne quelque chose dans le style des costumes des gardes suisses actuels. Voyez le buste et les manches de François Ier :
Au même moment et pour les mêmes raisons, apparaît la dentelle qui a pour but de décorer poignets et cols de la chemise. C'est d'abord une série de picots fait à l'aiguille, puis la dentelle devient de plus en plus large et les techniques se multiplient pour répondre à ce nouveau besoin qui crée un nouveau marché du luxe. Géographiquement l'origine de la dentelle est aujourd'hui disputée entre l'Italie (Venise) et la Flandres.
Les aiguillettes ne sont pas à proprement parlé une nouveauté de la Renaissance puisqu'on les utilisait déjà au Moyen Âge pour nouer les différents éléments du costume (pas encore de fermeture éclair, que voulez-vous). Les aiguillettes sont des lacets à bout ferré pour passer plus facilement dans les oeillets. Les bouts ferrés portaient aussi le nom de ferret (comme ceux de la reine dans les 3 Mousquetaires). Les aiguillettes servaient à attacher les haut-de chausse au pourpoint ou les manches aux épaules du vêtement. Il était en effet courant à l'époque de posséder plusieurs paires de manches que l'on changeait selon l'envie, cela permettait avec deux robes et une dizaine de paires de manches de créer de très nombreuses tenues. Cette mode était très développée en Italie, c'est d'ailleurs de cette pratique que vient l'expression "c'est pas une paire de manche" qui veut dire que quelque chose n'est pas facile, par opposition aux manches qui étaient faciles à changer.
La fraise est un col plissé qui devient de plus en plus volumineux au cours du XVIe siècle. On la trouve dans les costumes féminins comme masculins. Le point de départ fut le col de la chemise froncé par un cordon pour laisser apparaître un ruché, qui devint par la suite un élément indépendant du costume. C'est une bande de linge qui peut faire jusqu'à 6m de long. La fraise prend de l'ampleur et atteint des proportions extravagantes grâce à l'introduction de l'empesage à l'amidon, fabriqué d'abord en Flandres. L'amidon donnait au tissu blanc une teinte bleue ou jaune. Des armatures en fils métalliques recouverts de soie étaient épinglées sous la fraise pour la maintenir en place.
Le mouchoir est utilisé par les hommes comme par les femmes, en accessoire mais aussi pour son aspect pratique. C'est un objet de luxe, dont l'ornementation est très souvent réglementée. Les mouchoirs étaient en soie ou en lin et s'ornent de plus en plus au cours du siècle.
L'éventail est ramené en Europe par les expéditions vers l'Asie ou le Nouveau Monde. On l'utilise d'abord à la cour, puis il devient l'accessoire obligé de tout trousseau d'une jeune fille aisée. C'est Catherine de Médicis qui introduit l'éventail plié (celui que l'on peut refermer) en France. On attachait les éventails à la ceinture par une chaîne ou un ruban pour garder les mains libres.
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Histoires de (la) mode
25 février 2007
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Une recette pour les dimanches, quand tout est fermé mais qu'on se ferait bien un petit gateau quand même. Bref un gateau des fonds de placards... Mais un gateau délicieux.
Ingrédients : 3 oeufs - 150 g
de beurre - 300g de crème de marrons vanillée - 80g de farine - 1/2 sachet de levure - 5cl de rhum - 1càc de vanille liquide.
Préchauffer le four th. 6, 180°C
.
Fouetter ensemble les oeufs et le beurre ramolli.
Ajouter la crème de marrons et fouetter à nouveau.
Incorporer la farine, la levure puis le rhum et la vanille liquide.
Verser la pâte dans un moule à manqué (un moule rond quoi) tapissé de papier sulfurisé.
Faire cuire 45 min. Laisser tièdir dans le four entrouvert et démouler.
N'espèrez pas qu'il en reste, moi j'ai failli manger toute la pâte avant d'enfourner...
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Dans mes marmites : cuisine
23 février 2007
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La fin du XVe siècle est marquée par deux grandes innovations en matière d'habillement féminin qui vont révolutionner la silhouette (je sais, je parle toujour de la silhouette, mais je vous dis que c'est important) et la mode en règle générale. Au point d'ailleurs que ces évolutions vont perdurer 150 ans environ.
Il faut bien voir que la mode telle que nous la concevons aujourd'hui, avec des évolutions rapides apparaît à la fin du XIVe siècle : c'est la cour qui montre la mode que tout le monde essaie de suivre. Ce phénomène de mode va s'accélérer à partir de la Renaissance grâce à l'augmentation des communications à l'intérieur de l'Europe qui transportent avec elles les modes, le plus souvent venues du sud : Italie ou Espagne.
Ces deux grandes évolutions sont d'une part le corset (voir le post sur la question) qui affine la taille, écrase la poitrine et donne au buste une forme conique et d'autre part le vertugadin (on trouve aussi parfois le terme farthingale qui est en fait le mot anglais). Le vertugadin apparaît vers 1470 en Espagne. Ce terme désigne des systèmes que l'on dispose sous la jupe pour lui donner une forme. Il va y avoir différentes formes de vertugadin selon les évolutions de la mode. Les premiers vertugadins sont des jupons raidis par des structures en grain ou en fil métallique (une sorte de précurseur de la crinoline, oui, oui) :
Voici un exemple de la silhouette que ça donne : deux cones inversés qui évoque un sablier un peu rigide (le tableau date d'Henri II)
Mais le vertugadin peut prendre d'autres formes : un simple bourrelet posé sur les hanches pour les élargir (phénomène surtout français), ou à l'autre extrême, on va trouver, surtout dans la deuxième moitié du XVIe siècle des vertugadin tonneau ou encore tambour, qui ressemblent... à des tonneaux (on les appelait aussi vertugadin cache-enfant... je vous laisse voir pourquoi).
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Histoires de (la) mode
22 février 2007
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Bon, je viens de décider de créer une nouvelle catégorie qui regroupera les recettes d'inspiration médiévale. Ce blog commence vraiment à se disperser, mais tant pis, je suis comme ça, capable de m'intéresser à tout et à 'nimporte quoi.
Et pour inaugurer cette nouvelle catégorie, une petite recette.
Muscadet de rose, de lavande ou de basilic.
On trouve de nombreux vins aromatisés dans la cuisine médiévale, pour la simple raison qu'à l'époque le vin était souvent de la piquette et qu'il fallait un peu d'aide pour que ça passe. Ces vins étaient en règle général servis à la fin du repas, en dessert. Aujourd'hui on le servirai plus volontiers en apéritif. Vous allez voir, c'est très facile à faire, mais ça demande de s'y prendre un peu à l'avance...
Ingrédients : 75cl de muscat - 125g de pétales de rose ou 50g de lavande ou 50g de basilic.
Faites macérer le tout au moins 4 jours, puis filtrez. Servez frais.
Plus la macération sera longue, plus votre apéritif sera corsé. Tout dépend donc de votre goût.
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Cuisine médiévale
20 février 2007
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Ça fait un bon petit moment que je n'ai pas pu posté : complètement débordée depuis deux semaines, j'ai fini par attraper une sinusite aigüe qui m'a mis encore plus à plat. Heureusement je commence deux semaines de vacances qui me permettront de rattraper mon retard : au programme, je corrige des copies, je prépare des cours, je rédige mon mémoire professionnel... Ah bon, c'est sensé être des vacances ??
Un peu de couture aussi : le fairy swap à commencer, bon d'accord, il faut le finir pour le 1er mars, alors oui, je vais me dépêcher. Des cadeaux pour mes NSP (je vous oublie pas les filles, promis).
En attendant, voilà une adresse bien sympa, un nouveau forum sur la création de costumes médiévaux, avec photos et tutoriaux : intéressant, non ? Ça s'appelle la joieuse aguille.
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Vie du blog
6 février 2007
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18:15
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Costumes de film