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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 21:21

   Hier je vous présentais des beaux livres, aujourd'hui je vous présente une déception et, une fois n'est pas coutume, je vous déconseille un livre.

   J'ai toujours un peu de mal avec les livres de patron, parce qu'avec tout ce qu'on trouve sur internet, il faut vraiment qu'ils soient très bien faits ou très originaux pour me séduire. Mais ce livre-là, je l'aurais presque acheté les yeux fermés.

robes mythiques

    Robes mythiques, à faire soi-même ! Sarah Alm et Hannah McDewitt, édition de la Martinière, Sorti le 6 octobre 2011.

   Voici le pitch de l'éditeur :

Audrey Hepburn, Jackie Kennedy, Marilyn Monroe... Ces de l'élégance[sic] ont porté des robes de légende, dans lesquelles chacune de nous aimerait se glisser ! Cet ouvrage astucieux va vous permettre de recréer vous-même ces robes rêvées - de la petite robe noire d'Audrey à la célébrissime robe bain-de-soleil de Marilyn en passant par la sublime robe à franges de Stevie Nicks... Pour chacune des 20 robes proposées, un patron à taille réelle et des instructions très claires permettent de réaliser sans difficulté le modèle. Un ouvrage pour faire succomber les amoureuses du vintage !

  Tentant n'est-ce pas ? Et en effet on trouve bien la robe d'Audrey Hepburn (voir la couverture), celle de Marilyn ou encore le corset de Madonna. Mais dans une version tellement affadie qu'on a du mal à les reconnaître. On le devine un peu sur la couverture, on le voit de façon flagrante dans le livre : jetez un coup d'oeil sur amazon si vous ne me croyez pas. Les patrons sont réinterprétés de façon tellement simplifié qu'ils en perdent tout leur jus. La robe de Marilyn est trop racourcie sans que l'on sache pourquoi, la ceinture pas assez large ; le bustier de Madonna, franchement moche. Il y a aussi un problème dans le choix des matières : remplacez du jersey de soie par une satinette bon marché, le résultat ne pourra jamais être satisfaisant. A moins qu'il ne manque au mannequin le petit quelque chose d'Audrey...

   Bref, j'ai fait une économie.

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 21:16

   Il y a un mois déjà, c'était mon anniversaire, et comme j'ai des amis sympas, ils ont compris que la meilleure façon de me faire plaisir était d'aller chercher des livres en anglais introuvables et de les faire venir grâce à A***zon. C'est bon d'être reconnu même dans ce que l'on a de plus farfelu ! Voici donc quelques titres qui sont venus remplir ma bibliothèque.

 

 Corsets, historical patterns & techniques, Jill Salen, Londres, Batsford, 2008.

corsets

   Le livre est vivement recommandé sur le forum des fées tisseuses et pour cause ! Il est vraiment très intéressant et agréable à regarder. Il propose les patrons de 25 corsets de 1750 à 1917. On a d'abord la photo du corset puis un commentaire historique et le patron sur petits carreaux. Bien sûr on peut utiliser le livre pour refaire certains de ces corsets (au prix quand même d'une sérieuse mise à la bonne taille), mais on peut aussi le feuilleter pour le plaisir de voir l'évolution de la forme (ou des formes) des femmes pendant 150 ans. Un très beau livre, qui a en plus l'avantage de ne pas montrer que des corsets classiques, les formes sont très variées et il y a aussi beaucoup de corsets avec des cordés (j'adore !).

 

   Fashioning Fashion, European dress in detail (1700-1915), Sharon Sadako Takeda et Kaye Durland Spilker, Delominco books,

fashioning fashion

    Le livre présente les très riches collections du Los Angeles County Museum of Art. Il a la particularité de ne pas proposer une approche chronologique (même s'il y a une rapide chronologie au début) mais une approche thématique : timeline, textile, tailoring, trim (chronologie, textile, couture, ornements). Les rapprochements sont parfois surprenants.

   Il s'agit vraiment d'un livre d'art avec des photos de grandes qualité, comme le laisse deviner la couverture.

 

    Fifty dresses that changed the world, Londres, Conran Octopus, 2009.

fifty dresses

   Un charmant essai du Design museum, qui fait partie d'une série dans laquelle vous trouvez aussi fifty shoes, fifty chairs et fifty cars, publiée pour fêter les 20 ans du Design museum. On retrouve dans ce livre une sélection de 50 robes emblématiques de 1915 à 2007, avec, bien sûr, la robe d'Audrey Hepburn, celle de Marilyn ou la robe de mariée de la princesse Diana. En vis-à-vis de la photo de la robe, une petite explication sur son caractère révolutionnaire, avec en plus pas mal d'humour.

 

   Pour le dernier ouvrage que je vous présente aujourd'hui, on sort de l'histoire de la mode et on entre dans un autre de mes dadas récents, le filage (ah, si seulement j'avais un rouet...).

    Spinning wool, beyond the basics, Anne Field, Londres, A&CBlack, 2010.

spinning wool

   Bon, "beyond the basics" (au-delà de l'essentiel), c'est peut-être un peu ambitieux vu mon niveau actuel, mais on a le droit de rêver. C'est un livre vraiment technique et assez compliqué. La première partie porte sur les différentes laines en fonction de la race de moutons, la seconde partie sur le fonctionnement du rouet, la 3e présente différente façons de préparer la laine et de filer et la 4e partie propose des projets. Pour l'instant, je n'ai vraiment lu que la 4e partie parce que les 3 première me font un peu peur, mais ça va venir.

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 10:46

Une lecture récente que j'ai trouvée suffisament passionante pour prendre des notes et vous proposer ici un petit résumé.

Odile Blanc, Parades et parures, L’invention du corps de mode à la fin du Moyen Age, Gallimard,

510K3J6TPJL. SS500

 

Odile Blanc nous propose une étude sur la représentation de l’évolution des modes au XIVe siècle et début du XVe. Il ne s’agit pas tant des évolutions de la mode, mais bien de la façon dont on représente les personnages vêtus « à la mode ». Elle travaille principalement sur les miniatures des manuscrits princiers : Jean de Berry, Philippe le Hardi, Louis d’Anjou, Charles VI, par exemple.

 

Surfaces et mosaïques.Odile Blanc part du constat de l’apparition de phénomènes de mode au XIVe siècle : on passe d’un surcot long et large à la jacque ou au pourpoint, très serré qui moule le corps. Puis on voit l’apparition de la houppelande. Elle étudie attentivement l’évolution qui se déroule sur un siècle.

« Les vêtements ici présentés modifient la perception des silhouettes au moyen de variations sensibles autour de la composition du corps vêtu. Ce sont bien en effet les modes d’assemblage, l’ornementation, les « accessoires », le choix des couleurs, ou encore les longueurs, qui diversifient les silhouettes et par conséquent la compréhension que l’on peut avoir du paysage vestimentaire de cette période. Mais les configurations mêmes des vêtements, leurs formes générales, demeurent peu variées, une fois que l’on a mis en évidence l’existence d’ « espèces » au demeurant for limitées : surcots traditionnels longs et amples, sans ouverture visible et rappelant les anciens vêtements qui s’enfilaient par la tête et avaient grossièrement la forme d’un « T » ; cottardies plus ajustées au corps du porteur ; jacques, pourpoints et autres vêtements s’enfilant à la manière d’une veste et portant le corps en avant ; houppelandes, enfin, qui annoncent d’une certaine manière les robes de l’époque moderne. »

 

Multiplicité vestimentaire, diversité sociale. Le costume dans les miniatures joue le rôle d’indicateur social. Les miniatures nous montrent ce que pense l’aristocratie des autres classes. Pour plus de nuances, l’artiste a recours à des « bricolages », c’est le mot de l’auteur, pour mélanger différents aspects sur une même personne.

Les principales catégories étudiées :

La majesté du prince, renforcée et affirmée par un costume particulier.

Le monde mécanique (les artisans et paysans) : beaucoup moins sensibles aux modes, ou en retard. L’outrance dans la représentation des vilains ou des bourreaux contient une condamnation implicite qui se répercute dans le désordre du vêtement.

Représentation de l’ailleurs, du païen, du juif : des costumes exotiques, bariolés, rayés, des chapeaux étranges… Des marqueurs vestimentaires qui cherchent à montrer cette étrangeté.

L’au-delà, le surnaturel : pour les anges et les saints, des vêtements flottants, diaphanes, comme des nuées, animés d’une vie propre. Monochromie.

Le costume est un marqueur social qui sépare clercs et laïcs, aristocratie et paysannerie, chrétiens et non-chrétiens, hommes du commun et personnages extraordinaires.

 

L’invention du corps de mode. On considère souvent que la fin du Moyen Age a libéré le corps annonçant ainsi la Renaissance et s’opposant aux vêtements des périodes antérieures qui « noyaient » le corps. Ces nouveaux vêtements seraient une preuve de la nouvelle conscience de l’anatomie qui se développe.

L’auteur n’est pas d’accord avec cette interprétation traditionnelle, certes le corps apparait dans des vêtements moulants mais ce ne sont pas des vêtements souples, ce sont des vêtements carcans qui emprisonnent le mouvement. S’il y a redéfinition du corps, il n’y a pas pour autant de libération des mouvements. Peut-être même y a-t-il plus forte contrainte que le corps apparaît plus clairement.

L’articulation des différentes pièces de vêtements évolue en même temps que la perception du corps change. Influence réciproque.

La mode est aussi un travail sur l’excès : les traines, les coiffures, les manches immenses. On cherche un certain équilibre dans la silhouette autour de la position de la taille. On essaie toujours de contrebalancer : ampleur d’un coté et minceur de l’autre.

 

Mouvement : l’animation d’une silhouette. Le mouvement des tissus transmet aussi un message.

La souplesse des plis est souvent associée à la majesté, à l’autorité. L’« Envol » pour les vêtements des créatures surnaturelles (point déjà évoqué plus haut).

Là aussi les artistes recherchent d’un équilibre entre les différents mouvements présents dans une image.

 

La matière et ses états.Valorisation de la souplesse du vêtement, réservé aux autorités et aux personnages extraordinaires.

Le poids : vêtements de poids = vêtements précieux, pour les cérémonies. Vêtements de prix.

La transparence n’est pas autant chargée de sens au Moyen Age qu’elle le sera à la Renaissance. C’est plutôt une façon de figurer la nudité ou de marquer le privilège des voiles très fins de la noblesse.

Le blanc = le nu. Marque souvent morbide par opposition aux couleurs.

 

Volume : l’expérience des limites.

Les volumes très larges, « vêtements ensevelissement » sont réservés à la majesté ou à la sagesse (renoncement au monde). Autorité et sagesse s’inscrivent hors du monde.

Au contraire le corps de mode manipule le large et l’étroit : triangle avec base large chez les femmes, triangle inversé chez les hommes. Le volume n’apparait que sur une partie du vêtement.

 

Bords, fentes et superpositions.

Les bords et les fentes sont les endroits où potentiellement le corps peu apparaître, une ouverture vers l’intime. Les bordures brodées ou en fourrure sont des lieux de transgression potentielle, des lieux de jaillissement de l’intime. Ces bordures servent aussi à circonscrire le corps à le délimiter pour en limiter les aspects sauvages. Les bordures sont beaucoup plus présentes sur les tenues masculines que sur les tenues féminines.

La richesse du vêtement se voit à la superposition des étoffes. Mais il ne faut pas que les vêtements de dessous dépassent les vêtements de dessus si on veut rester décent et honorable.

 

Masculin, féminin.

La distinction entre masculin et féminin est très importante. Le vêtement féminin est souvent beaucoup moins recherché et beaucoup moins typé que celui des hommes.

En revanche les marqueurs qui permettent de montrer la transgression des rôles : hommes efféminés par exemple, ne se trouvent pas dans les vêtements mais dans l’attitude ou dans l’occupation du personnage.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 20:16

    Quand je vois les panoplies 100% polyester que l'on vend aujourd'hui, ça m'attriste. Quand j'étais petite, j'ai eu plusieurs déguisements qui venaient du commerce et passée la première euphorie, je les trouvais toujours décevants. Le tissu grattant, les robes tombaient tristement. Elles avaient l'air ridicule et très vite le tissu s'abimait quand ce n'était pas les coutures qui se déchiraient. Je ne comprends pas pourquoi on utilise pas plutôt un beau tissu, un simple coton grand teint serait plus joli. Comment donner aux enfants le goût des belles choses si on ne leur en propose que des moches ?

   D'un autre coté j'ai souvenir d'une robe d'Arlequin, avec un haut en velour noir et une jupe en losanges de couleurs que ma maman m'avait faite. Je la portait sur un jupon jaune et rouge. La classe absolue !!

   Du coup, si je pense qu'un des meilleurs cadeaux à faire à un enfant est un déguisement, je veux des beaux déguisements dans des vrais tissus et pas des tas de polyester qui prendraient feu à la moindre étincelle.

  Eh bien je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée et le livre de mes rêves existe :

51HVsnbmzdL. SS500

   Je suis allée à la librairie pour y jeter un coup d'oeil et j'ai fait un énorme effort sur moi-même pour ne pas craquer.

   Vous reconnaissez sans doute le dernier né des Intemporels, j'ai nommé les Contes de fées intemporels d'Astrid Le Provost. Ce livre est un ravissement ! Il est vraiment soigné et joli. Les photos sont belles, il y a des pages en calque avec des impressions de motifs. Presque un livre d'images.

    Les patrons sont assez amusants. Je pense que certains s'adapteraient bien pour faire un costume médiéval. Il y a de belles robes de princesses et les garçons ne sont pas en reste. On peut éventuellement regretter qu'il n'y ait que des princesses et des chevaliers, mais c'est tout de même un bon début, surtout que les tailles vont de 2 à 10 ans.

   Des étincelles pleins les yeux !!

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 23:35

    Le dernier livre de Laetitia Gheno vient de sortir et elle organise un concours sur son blog, laetibricole, pour en gagner un exemplaire dédicacé. Voici le portrait du dernier-né.

livre-creations-couture-lgheno

   Si vous allez sur son blog, vous verrez que pour jouer il faut poster un post avec une photo du livre... Sympa comme pub. Mais comme on ne peut pas le feuilleter sur Amazon, je ne peux pas vous en dire beaucoup plus.

   Du coup je vais vous parler de son permier livre, que j'ai beaucoup aimé (c'est bien pour ça que je participe au concours) : 51m+sy78SIL. BO2,204,203,200 PIsitb-sticker-arrow-click,Top

que vous pouvez donc feuilleter sur internet.

    J'aime beaucou ce livre parce qu'il est à la fois ludique et original. Des bavoirs et des sorties de bain, tout le monde peut faire, il suffit de savoir dessiner des carrés et des rectangles. Ici, la plupart des modèles sont à base de carrés et de rectangles donc très accessibles, même pour des débutants, surtout qu'il y a beaucoup de photos et des  explications très simples. Mais le tout est rendu autrement plus gai par le jeu des appliqués. Un petit loup d'un coté, une lune par là, un oiseau et voilà, au choix, un bavoir, un tour de lit, un protège-carnet de santé, un matelas à langer...

   Et les mamans ne sont pas oubliées : une écharpe, une trousse à maquillage, un marque-page ou encore des sacs.

   J'aime beaucoup la créativité de l'auteur qui propose des doudous à drôle de forme ais aussi des dessins à transférer. Il y a huit dessins que l'on peut scanner et reproduire, il sont vraiment très mignons. Son style de dessin me plait beaucoup (vous en avez un large échantillon sur son blog).

   Bref ce qui me plait dans ce livre, c'est qu'avec une certaine économie de technique on obtient des résultats qui sortent de l'ordinaire. Comme les livres de vouture pour enfants se multiplient en ce moment, c'est heureux !

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 19:53
   Voici une collection toute nouvelle baptisée empreinte de mode, publiée par les éditions falbalas, une petite édition que je ne connaissais pas auparavant. C'est Sophie George, ancienne styliste chez YSL, diplômée de l’IFM et de l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne qui a lancé cette édition au début de l'année 2008 avec comme objectif de publier 4 titres par an qui aborderont des sujets de mode selon un angle très fonctionnel en s’adressant aux professionnels et à « tous les passionnés de mode » Il s'agit surtout de répondre aux besoins des étudiants qui sont confrontés selon elle à « une dispersion des informations ».
    Après des guides techniques passionants qui prennent la forme de lexique, deux titres viennent de paraître sur l'histoire de la mode. Deux période très éloigné mais trois très beaux ouvrages :
Modes de l'antiquité grecque et romaine d'Eve Bertero et Milo Sagis
Modes du XVIIIe siècle sous Louis XVI et Marie-Antoinette, d'Eve Bertero, Emmanuelle Lepetit et Andrea Mielle

Modes du XXe siècle : les années folles, d'Eve Bertero et Sylvie George
   Les dessins sont vraiment très réussis et les explications très clairs, avec un petit coté ludique très sympathique.
   Seul bémol : le prix que ej trouve un peu élevé (19€) mais qui s'explique par le fait que ce sont de petits tirages.
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 09:29
   Deux livres à emmener sur la plage pour se cultiver. Bon, c'est vrai ce n'est pas pratique de lire sur la plage : les grains de sable se glissent entre les pages, on commence avec un livre de 200 pages et à la fin des vacances, le livre ne rentre plus dans la valise. Passons...
   Donc deux livtres sur Chanel qui ont fait mes délices de ses derniers temps. Tout d'abord le livre qui a inspiré le film sorti il y a quelques mois Coco avant Chanel. Comme je suis bon public j'ai trouvé le film pas mal, mais ce n'est rien en comparaison avec le livre qui est vraiment génial et qui fait paraître le film beaucoup moins bon.

   Le livre s'appelle L'Irrégulière d'Edmonde Charles-Roux, et contrairement au film, il retrace toute la vie de Chanel et revient même sur ses origines. Il y a une volonté constante de comprendre ce qui motivait cette grande couturière au caractère pour le moins désagréable et à la vie tout à fait scandaleuse. C'est bien mené et bien écrit, un régal. On peut seulement regretter que les dernières années soient traitées si vite, mais cela s'explique car le livre a été écrit peu de temps après la mort de Chanel, quand tout cela était tout frais.

    Et voici une deuxième proposition :

L'ouvrage est de Paul Morand, donc parfaitement écrit. Et moi qui lit beaucoup de livres traduits de l'anglais de façon tout à fait médiocre, j'apprécie beaucoup de lire un livre à la langue si maitrisée. Le livre est en fait une transcription des conversations de l'auteur avec Chanel en 1945. L'avantage c'est que c'est du Chanel tout cru, et les commentaires sur la mode et sur les femmes sont savoureux. L'inconvénient c'est que c'est du pur Chanel avec toutes les affabulations que cela sous-entend.
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 22:30
    En réponse à un commentaire, voici mes quelques livres de références pour découvrir l'histoire de la mode. Pas toujours en librairie, certains ne sont plus édités, mais vous les trouvez au moins dans les bibliothèques de Paris.

    Pour se mettre les images dans l'oeil :
mode4.jpg
    Ce livre propose des planches de bonne qualité pour chaque époque, il donne une bonne image globale de la silhouette de l'époque et permet aussi de voir en quelques pages les grandes évolutions et les traits généraux. Par contre très peu de commentaires, donc il vaut mieux déjà savoir ce que l'on cherche et avoir en tête les grandes lignes directrices.
    Si le concept du livre vous plait, il existe le même pour le XXe siècle, décennie par décennie, et classé selon le genre de costume et l'occasion : jour, soir, mariage...
mode7.jpg
    Pour mieux comprendre les évolutions et le comment ça marche, je vous conseille ce livre-là : 
mode5.jpg
    Les explications sont bien faites et intéressante et il existe déjà l'équivalent uniquement pour le XXe siècle qui est aussi très bien fait :mode2.jpg
   Pour trouver une idée des patrons qui vont avec les costumes c'est beaucoup plus difficile si on se borne aux livres français, les seuls qui proposent quelques patrons, sans détailler beaucoupsont ces livres :
mode6.jpg
    La grammaire des styles est une collection avec un tome pour chaque période et parfois quelques patron de ce type :
henriIII.jpg
    Mais le point de vue me semble très souvent très tranché sur ce qui est réussi ou ce qui ne l'est pas sans prendre vraiment en compte l'état d'esprit d'une époque, ce qui est un vrai manque quand on veut comprendre une mode.
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 22:21
    Voici un joli livre si vous avez envie de se lancer dans le macramé :
macram--.jpg
     Ce livre propose des modèles de bijoux : pendentifs, bracelets, colliers qui combinent les noeuds du macramé avec des perles de rocailles ou des perles de murano. Les explications sont très détaillées avec beaucoup de photos pour illustrer le pas-à-pas.
    Bref des modèles assez simples mais qui font un grand effet.
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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 12:10

   Quelques uns de mes livres préférés pour le jour où je me lancerai dans les cosmétiques.

cosmetic1Celui-là est tendance très bio. Les recettes sont simples, même si les ingrédients sont un peu compliqué à trouver parfois. Un chapitre sympa pour les enfants. Des recettes pour toutes les parties du corps, et à la fin des savons. Les recettes sont classées selon leur degré de facilité. Il y a aussi beaucoup d'explication sur les différentes huiles à utiliser.

cosmetic2Un livre de beauté ou un livre de voyage : apprenez toutes les recettes pour aller au hammam, pour vous faire un maquillage de Shéhérazade ou pour préparer du thé à la menthe. Bien sûr pour vous procurer les ingrédients, il vaut mieux repérer un fournisseur, peut-être avez-vous près de chez vous une épicerie ou un marché maghrébin ?

cosmetic3D'abord plein d'explications sur les ingrédients les plus utiles à votre peau (selon son type) et des trucs pour bien les choisir et bien les conserver. Des recettes aussi pour fabriquer les produits de base : eau de rose, vinaigre de fruit, extrait de fleur. Et puis toute une série de recettes : visage, yeux, cheveux, après-solaire etc.

cosmetic4Des recettes cosmétiques oui, mais avant tout des recettes pour être bien à l'intérieur puisque notre peau est un reflet de ce qu'on mange. Le premier chapitre porte avant tout sur les bains. Le deuxième sur les techniques de désintoxication et le troisième sur la façon de bien se nourrir.

cosmetic5Ce livre est vraiment très beau. Il propose des produits de beauté facile à réaliser (très peu d'ingrédients). Chaque page présente une plante ou un ingrédient avec ces qualités et l'accompagne d'une recette. Beaucoup de recettes pour le bain et pour le visage. Surtout une impression très zen qui se dégage de l'ensemble du livre : on se sent déjà plus belle...

cosmetic6Ici vous retrouverez les recettes de votre grand-mère. Ce n'est pas compliqué, on trouve tout ce qui faut dans sa cuisine. Il y a enplus quelques jolies anecdotes qui accompagnent les recettes. Par contre je ne suis pas sûre que les compresses de compote de pommes soit ce qu'il y a de plus pratique à utiliser.

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