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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 19:16

    Autant j'ai fait très classique pour la robe de mariée, autant je me suis déchainée sur le manteau, je me suis fait vraiment plaisir. Je voulais que l'on puisse quand même voir la robe (sinon à quoi ça sert que l'on se décarcasse) et je voulais réutiliser des éléments que j'aime bien : les manches très larges et longues (j'adore les manches qui trainent par terre, je sais, je suis un peu maso) et la traine. Je ne voulais pas un robe à traine puisque je voulais pouvoir danser, mais la traine ça fait mariée et puis on n'a pas souvent l'occasion d'en porter. Donc sur le manteau c'était une bonne solution puisque je pouvais l'enlever à volonté.
   Je suis partie de mes envies, par exemple, le manteau d'Eowyn :

   J'ai donc pris d'abord ce patron qui me plaisait par son côté très cintré :
shemas0034.jpg  J'aime bien parce que ça fait la taille très fine. Ce patron vient de la coupe d'or, j'ai donc pu me constituer un patron précisément à mes mesures et être à peu près sûre que ça tomberait bien.
    Ensuite j'ai piqué les manches à ce modèle :shemas0030.jpg. C'est un modèle de houppelande de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle. Je l'ai pris dans le livre The medieval tailor's assistant. En plus les patrons sont en équivalent 40. J'ai donc piqué les manches et j'ai bidouillé l'emmanchure pour faire coller ces manches avec le patron du manteau. Voici le patron des manches :shemas0031.jpg
     Et je ne me suis pas arrété là. Maintenant que j'avais des longues manches, il fallait que le reste du manteau soit proportionné, donc très long et avec ma fameuse traine. J'ai piqué un autre modèle dans le même livre de coupe à l'époque médiévale :shemas0032.jpg. Ce modèle m'intéressait parce qu'il offrait l'ampleur qui me convenait, avec la traine. Attention, là ça devient vraiment débrouille et artisanal. J'ai donc pris le schéma du patron proposé pour la robe ci-dessus. J'ai reproduit à même échelle les pièces du patron que j'avais déjà et j'ai essayé de faire coller les pièces des deux patrons : j'ai pu ainsi mesurer la longueur de tissu qu'il fallait que je rajoute et l'ampleur nécessaire dnas le dos pour obtenir le rendu que je voulais.
shemas0029.jpgEn rouge la patron du manteau, en noir les prolongements nécessaires pour obtenir ce que je voulais...
    Pour fignoler le tout, j'ai rajouté des boutons au niveau de coude pour garder la manche repliée (et qu'on puisse voir mes jolies poignets en dentelle) et au niveau des hanches pour pouvoir retenir les pans du manteau et ainsi découvrir la jupe de la robe...
   Et voilà le résultat :
-MG-0770.JPG   -MG-0767.JPG    -MG-0788.JPG   -MG-0790.JPG
   J'aime bien dans le dos, je trouve ça très joli. On m'a dit que ça faisait empire, et c'est vrai qu'on trouve ce genre de tenue sous le premier empire, mais là je l'ai pas fait exprès...

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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 19:57

    Voici de petits sacs que j'ai fait pour mon mariage : très faciles à faire et idéaux pour les pétales de roses à la sortie de l'église par exemple. En plus comme ils sont en feutrine, ça ne s'effiloche pas et donc pas besoin d'ourlet. Bref c'est très facile à faire même si vous n'avez pas beaucoup de connaissances en couture.
    D'abord le patron (c'est ma petite soeur qui l'a dessiné) :
shemas0028.jpgL'important pour obtenir un coeur bien régulier, c'est qu'il soit symétrique et donc il faut plier le tissu pour découper le coeur.
    Dans de la feutrine découpez deux coeurs d'après ce schéma. Dans du ruban (moi j'ai pris de l'organdi), découpez deux morceaux de 40 à 50 cm. Ensuite on assemble les deux coeurs et un des rubans le long d'un des cotés du coeurs et pareil le long de l'autre coté du coeur avec l'autre ruban. photo-046.jpgEnsuite on noue les deux rubans et cela crée une anse pour tenir le sac.
   Voilà ce que ça donne une fois rempli :photo-044.jpg

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 18:47

       Quand j'étais petite, la robe de mariée de ma maman était sur un mannequin. Et moi ça me faisait rêver. Je n'imaginais pas qu'un jour je serai assez grande pour en porter une pareille. papa-maman-mariage.jpg
    Et quand j'ai vu les défilés de robe de mariées : mon Dieu quelle horreur, elles se ressemblent toutes et aucune ne me ressemble à moi. Il fallait se rendre à l'évidence, si je voulais porter ma robe, il fallait que ce soit moi qui la fasse.
   J'ai d'abord essayé la robe de maman, mais disons qu'elle était plus svelte que moi au même âge et disons, euhm... ce n'était pas glorieux. Donc j'ai redessiné la robe et j'ai fait faire le patron en modifiant un peu la ceinture car je ne la voulais pas trop rectiligne. 
mariage1.jpg
   Ce qui m'importait beaucoup c'était d'obtenir quelque chose de sobre tout en étant suffisamment "mariage". Il fallait que ça en jette un peu quand même ! Et puis qu'on ne regadre que moi, non mais. C'est pour ça que j'ai eu l'idée de jouer plus sur les textures que sur le prix du tissu lui même : d'abord coudre de la dentelle c'est galère, ensuite je ne voulais pas ressembler à une meringue non plus. Donc j'ai opté pour prendre un tissu très fluide et très mat pour la robe et de faire juste les poignets et la ceinture dans un tissu plus brillant : du shantung, c'est de la soie et c'est très beau.
   J'en étais arrivée là de mes cogitations quand on est allée à Bourbonne-les-Bains où il y avait des dentelles anciennes et dans ces dentelles j'ai trouvé ces deux morceaux. Je trouve que c'est dommage que ces vieilles dentelles ne servent à rien, moi je crois qu'il faudrait faire comme autrefois et les réutiliser... ce que je me suis empressée de faire puisque des dentelles correspondaient à peu de chose près à la taille des poignets.

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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 09:26

Voilà à quoi ressemblaient les sachetsd de dragées à mon mariage. SUr une idée de moi... mais c'est maman qui a tout fait. Enfin presque tout parce que c'est les copines qui ont emballé les dragées.
photo-045.jpgCe sont des sachets en intissé avec nos initales dessus.
    Voilà comment j'ai fait : j'ai d'abord créé les initiales : on trouve plein de modèles différents sur internet ou dans des livres de motifs. J'avais ensuite deux possibilités pour reproduire ces initiales avec de la peinture à tissu.

  • soit j'utilisait le pochoir : on découpe l'initial dans un feuille de plastique (moi j'utilise les transparents pour rétroprojecteus... vous savez les trucs de profs.) puis on pose la feuille sur le tissu et on tapote avec un pinceau exprès pour pochoir en faisant attention de ne pas mettre trop de peinture (sinon ça bave).
  • soit (et c'est ce que maman a fait ici) on utilise des tampons. Pour fabriquer les tampons que nous voulions nousavons utiliser une sorte de mousse en plasstique assez souple. Ca se présente sous la forme de plaque fine de format A4, ça existe dans pleind e couleurs différentes, même si ici on se fiche de la couleur, on peut les utiliser pour fabriquer des objet, des petits bijoux... Bref on découpe l'initiale dans la mousse et on la colle sur un support rigide (du contreplaqué par exemple) et on obtient ainsi le tampon qu'on veut.
    Une fois cette difficulté technique levée, on s'y met : on découpe des rectangles de 30cm X 10cm, en crantant le haut c'est plus joli. On place les deux initiales, une de chaque coté de la future pliure. Ensuite on pli (attention dans le bon sens sinon les initiales seront à l'envers une fois le sachet retourné. On coud les deux cotés. Il n'y a plus qu'à retourner et à garnir. Puis on ferme avec un joli ruban. Moi j'avais acheté tout un stock de ruban à Tati mariage : ils ne sont pas d'une très grande qualité mais ils ne sont pas cher et on peut donc en utiliser autant qu'on veut.
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 21:00

   Ca fait 10 jours déjà que l'on m'appelle madame... Et me revoici après un petit voyage de noce à Grenade (ville superbe). Je vous avais touché deux mots sur la robe que je voulais faire, en voici quelquesphotos, enfin dévoilées...
mariage_C_G_040


photos__cathy_mariage031

_MG_0561


   Et sous le manteau :

_MG_0578

_MG_0636

    Et si vous voulez plus de photos, allez sur notre site familial : troll family

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 19:44

    A Bourbonne les Bains, il y avait un tourneur sur bois qui fabriquait des fuseaux pour la dentelle. Il avait beaucoup de fuseaux de collection, avec des bagues métalliques, en bois précieux... Et il avait un truc que je cherchais depuis très longtemps, mais je n'étais pas sûre qu'on puisse en trouver.
photo_fils_063
   C'est un fuseau de fiançailles. La tradition vient d'Auvergne, quoique je ne sois pas bien sûr de pouvoir être plus précise. Autrefois, le futur mari offrait ce fuseau à celle qu'il désirait épouser. Le fuseau portait sur e haut du manche deux anneaux, dits "alliançous pour les fiançailles". Le fuseau avait pour particularité d'avoir le manche évité pour loger un minuscule fuseau évoquant le corps de la femme, ce qui voulait dire "je veux t'épouser et avoir des enfants de toi". Si la jeune fille acceptait, elle brisait un anneau et accrochait le fuseau à son carreau de dentellière. SI la jeune fille refusait, elle rendait le fuseau tel qu'elle l'avait reçu à celui qui avait été éconduit.
   Mais moi j'ai pas osé casser un morceau.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 11:55

Ca y est, j’ai le tissu pour ma robe de mariée. Pas de photo parce que l’appareil a rendu l’âme… Mais je suis super contente et rien ne m’empêchera d’être de bonne humeur (nah !).
On y est allé la semaine dernière avec ma maman. On a fait tout le quartier du marché saint Pierre. Finalement c’est à la folie des coupons qu’on a trouvé mon bonheur. Dans les soieries, un tissu très fluide bien que le grain soit un peu épais. Je me voyais déjà drapée de soie comme une princesse… Mais c’est du 100% polyester… Quelle déception. D’un autre coté il est tellement beau que je ne lui en veux pas trop. Et puis ça fait quand même une petite économie, et quand on prépare un mariage, on est à ça prêt, comme me le rappelle mon beau-père).
Je me suis rattrapée sur le deuxième tissu : c’est un beau shantung, brillant. Il contrastera à merveille avec le premier tissu plus mat. La seule difficulté a été de trouver le bon blanc : on imagine pas qu’il puisse y avoir tant de nuances ! Celui-là est un peu trop jaune, celui la un peu trop rose… et celui là trop blanc !! Mais on a fini par trouver la nuance complémentaire.
Enfin lundi je suis allée à Bouchara pour le tissu de mon manteau, on avait trouvé un superbe lainage 100% laine chez la folie des coupons mais ils n’en avaient pas assez pour ce que je voulais faire (sniff), mais j’ai trouvé exactement la nuance que je voulais chez Bouchara. Là encore déception… et oui c’est encore du polyester… je suis maudite ?
Et puis pour les chaussures, j’ai acheté des chaussures de danse chez Repetto : ça me faisait rêver depuis si longtemps. Des vraies chaussures de dame ! Je sais, je retombe complètement en enfance, mais que voulez-vous… J’aimerai bien vous y voir…
Je vous donne l’adresse où j’ai acheté mes chaussures : 24 rue de Chateaudun dans le 9e arrondissement. Très intéressant parce qu’au premier étage, c’est les stocks de repetto : tunique de danse à 20€ et chaussures de danses de salon à 50€, ça vaut vraiment la peine. Et ce n'est pas si difficile de trouver sa taille, si on n'oublie pas que les vêtements de danse taille petits : prévoir une taille en plus pour les tuniques et 1,5 pour les chaussures.

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 17:51

    Les fiançailles, c'est fait, la salle, on a trouvé, le traiteur aussi. On a même le photographe : ça avance bien, non ?
    Se pose donc la question que se posent toutes les femmes quand elles vont se marier (si, si je vous jure, on y pense toute). Des défilés de robe j'en ai vu (je vous en ai déjà parlé de toute façon) et je ne m'étendrais pas plus avant sur mon désaccord esthétique. Mais pour faire court, je trouve que ces robes se ressemblent toutes et mettent beaucoup de mauvaise volonté à nous aller si on ne fait pas une taille mannequin. Et je redoute particulièrement la meringue.
    En plus porter une robe faite par une autre, certainement pas pour moi, ça ne me plaisait pas beaucoup. Sauf les robes de Zélia, mais jettez-y un coup d'oeil et vous ne me jetterez pas la pierre. Dans tous les cas, je ne suis pas Faradiba, et je préfère donner à manger à mes invités que dépenser une fortune pour une robe certes superbe mais que je ne porterai qu'une fois.
    Moi ce dont je rêvai, c'était de la robe de ma moman... Mais ma moman, quand elle s'est mariée, elle était beaucoup plus fine que moi (une main au moins, sniff...). Par contre je garde l'idée, et je me mets à mes crayons. Voici le résultat.
mariage1 

    Rapide descriptif : une jupe à lès (parce que les fronces, bonjour l'horreur), une ceinture large en forme de corselet (ça fait très 1900), des emmanchures chauve-souris pour éviter la surépaisseur de la couture aux épaules, des manches très larges qui se resserrent aux poignets.
    Y'a plus qu'à faire le patron. Bien sûr il n'y a rien qui y ressemble dans le commerce, ce serait trop facile. Donc au taf ! Mais j'avoue que ça m'angoisse : il va falloir faire des toiles qu'il faudra essayer et recommencer en tâtonnant jusqu'à ce que ce soit bon : galère. A ce train là je vais me retrouver avec un sac un mois avant le mariage et je n'aurai plus qu'à courir dans une boutique pour trouver un truc qui ne me plaira pas.
    Bref, pour une fois, je choisis la sécurité et la facilité. A&A propose des patrons sur mesure d'à peu près tout ce qu'on veut. Bonne nouvelle !

   Ensuite il faut que je réfléchisse à un manteau. Si je prends un lainage, je pourrais ensuite le teindre en plus foncé et le remettre après le mariage. Mais je ne suis pas encore décidée sur la forme etc.

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 18:32

    Bah oui, on se dit qu'il faudrait sérieusement comencer à y penser. Trouver une salle et un traiteur... Donc expédition cet après-midi à l'espace de la grande arche de la Défense. 80 exposants dont la moitié de robes. Sinon pas grand chose pour ce qui m'intéressait de prime abord. Très pauvre en traiteurs. Il y a bien quelques faire-part mais trop kitchs pour moi.
    Et bien sûr il y avait un défilé de robes de mariée. Chéri très stoïque accepte de m'accompagner. Je savais déjà que je n'étais pas trop fan des créations actuelles : un bustier dans lequel on ne peut pas bouger sous peine de dénuder quelque partie indécente et une grosse jupe ne correspondent pas du tout à mes rêves de petite fille. Comme la plupart d'entre nous ne sont pas taillées comme les mannequins qui défilaient (c'est au moins mon cas), les robes se transforment tragiquement en sorte de boudin sur une meringue et ce, qui que vous mettiez dedans : ces robes ne sont tout simplement pas faites pour des êtres humains.
    Il faut dire qu'en plus la démarche mannequin ne convient pas particulièrement à ce genre de robe. Une mannequin quand ça marche, ça bouge de partout : les bras, les épaules, les hanches... Ce qui une fois emballée dans quelques dizaines de mètres de tissu transforme la meringue en jelly : ça tremble de partout et ça ne ressemble à rien. Sans parler des malheureuses qui avaient écopé d'une robe à crinoline : on ne marche pas normalement avec une crinoline ! Il faut adapter sa démarche à cette encombrante armature sous peine de resssembler à mamie qui va au marché avec ses paniers.
    En plus, vous l'aurez compris, j'ai une mentalité un rien médiévale et j'ai tendance à considérer qu'une mariée doit avoir l'air... épousable. Ce qui n'était pas précisément le cas de ces filles.
   
    Je sais, je vais encore avoir plein de commentaires me disant que je suis méchante. Mais attendez, je n'ai pas fini. Non seulement ces robes sont moches de loin mais de près les matière de seconde qualité les rendent encore pire. Quand la dentelle est aussi grossière, autant ne pas mettre de dentelle. Et puis des lignes sobres de temps en temps, ça repose l'oeil.
    J'ai quand même trouvé mon bonheur. Elle était bien cachée mais quand j'ai vu ce qu'elle faisait, je suis tombée en amour devant ces modèles. Elle s'appelle Zélia et propose des robes à la fois originale et d'une qualité épatante. Malheureusement les prix qu'elle pratique (et qui rendent parfaitemet justice à ces modèles) sont bien au-dessus de ce que moi j'imaginais possible de mettre... Je sais, je sais, c'est ça de vouloir épouser une femme de luxe...
    Dans tous les cas quelques idées à garder :
    Un voile avec une capuche qui a un petit coté chaperon rouge : adorable
    Des corsets qui finissent en pointe dans le dos.
    Des superpositions qui réussissent l'exploit de ne pas faire merignues.
    Et pour le reste aller voir vous-même sur son site.

    Et puisqu'il paraît que je suis un terrible critique de cinéma, je vous prouve qu'il y a aussi des films qui me plaisent et je vous recommande fortement Little miss sunshine : je sais il est déjà sorti depuis un petit bout de temps mais je n'ai pu le voir qu'hier et c'est génial. Sorte de road movie dans l'Amérique profonde par une famille de ratés mais ce film réussi l'exploit d'éviter constament le sordide pour offrir de la tendresse à l'état pur : que du bonheur.
18667456

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 18:07

    Bon y faut bien avouer que la création d'un chapeau nécessite un peu de maîtrise. Beaucoup en fait. Du coup je suis assez contente du résultat (de toute façon je n'avouerai pas où se trouvent les petits bugs.

    Un chapeau est composé de deux partie : la calotte composée elle-même d'un fond et un bandeau et le bords. Il y a des chaêaux sans bords comme la toque ou le béret par exemple. Moi j'avais choisi un modèle de type capeline.
    Donc d'abord choix des tissus : je suis pareille à moi-même :
IMAG0050

    Ensuite il faut tailler les différentes piéces : un fond, un bandeau, deux bords (un pour le haut et un en bas) puis encore un fond et un bandeau pour la doublure. Attention au droit fil : chaque pièce est courbe pour prendre forme une fois cousue donc en troisD. Il faut donc bien tailler les pièces dans le droit fil (même pour le themocollant pour être sûre que la forme sera bonne. Heureusement j'ai choisi de la polaire du coup, pas trop besoin de chercher, il n'y a pas de droit fil. Par contre le problème c'est que les pièces prennent toutes beaucoup de place quand on veut les couper.
IMAG0051
    Ensuite on entoile l'extérieur car le tissu que j'avais choisi était trop mou.
IMAG0052
    Ensuite j'ai eu tellement à faire que j'en ai oublié de prendre des photos : il faut d'abord assembler les cotés des bandes. Puis monter les deux calottes en cousant les bandeaux au fond. Ensuite il faut coudre ensemble le bord et sa doublure. Ensuite il faut surfiler toutes les couture à 2mm du bord : c'est long et laborieux et surtout c'est risqué parce qu'il faut coudre bien droit le long de la couture. On obtient donc une calotte sa doublure et le bord. Une fois que tout est surfilé, on coupe tout le surplus de tissu à ras de la deuxième couture, sans couper le chapeau.
    Enumérer comme ça, ça à l'air simple mais mine de rien, ça demande beaucoup de travail.
    Puis c'est l'assemblage : on glisse la doublure dans la calotte et on crante ensemble doublure et calotte. On crante aussi le bord sur le centimètre de couture : ça permet d'ajuster plus facilement le haut et le bas du chapeau. Puis on épingle le tout et on coud en faisant bien attention que tous les crans soient bien de l'autre coté de la couture.
    Il ne reste plus qu'à coudre le gros grain qui permet de mettre le chapeau à sa taille. On coupe du gros grain de la longueur de son tour de tête plus 5cm. On lui donne une forme légèrement recourbée en le repassant, c'est pour ça qu'il faut absolument que ce soit du gros grain en coton, parce qu'en synthétique, il ne se met pas en forme. Puis on repère le tour de tête et on ajuste le gros grain le long de la couture pour faire correspondre couture et tour de tête. Y'a plus qu'à coudre et couper les surplus.
    Et ça donne ça : IMAG0053

    Rajout le 31 après avoir trouvé l'appareil photo, les piles et le chéri transformé en photographe d'un jour :
IMAG0056

    Bon il faudrait prendre une photo de jour...

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