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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 18:04
    D'abord je réponds aux commentaires sur noël : moi non plus je ne sais pas toujours ce qui fera plaisir, et je prétends pas que ce soit facile... d'ailleurs ça aide quand les gens font des petites listes, mais ça ne permet pas à chacun d'exprimer son talent en tant que père noël... alors entre les deux faut trouver un juste milieu...
    Moi aussi il m'est arrivé d'avoir prévu LE cadeau parfait des mois à l'avance et que ce soit un bide, avec la question fatidique "euh... ça te plait ?..." qui ne reçoit comme réponse qu'un sourire crispé. On ne peut pas gagné à tous les coups.

    Aujourd'hui je voulais vous parler de mon grand ami le potimarron.

    J'adore les courges (je parle des légumes), je trouve ça délicieux et j'ai déjà du vous rabattre les oreilles avec le petit goût délicieux du potimarron. Bah je remets ça pour vous proposer non pas une mais deux recettes de confiture (ou marmelade) à base de potimarron.

Marmelade classique de potimarron.
    Un potimarron, du sucre à confiture, une gousse de vanille.
    Epluchez le potimarron : ça c'est la partie la moins rigolote, éventuellement faite vous aider d'un homme fort pour le découper. Découpez-le en petits morceaux.
    Pesez les morceaux et dans un saladier, ajoutez le même poids de sucre que de potimarron plus la gousse de vanille fendue.
    Laissez mariner une nuit. La courge va rendre beaucoup d'eau (on imagine d'ailleurs pas qu'elle puisse en rendre autant). Raclez la gousse de vanille pour en oter les petites graines et jeter la gousse ) proprement parlé.
    Versez dans une casserole, portez à ébullition et faites cuire une heure à frémissement. Vérifiez si c'est cuit. Si vous trouvez que les morceaux sont trop gros, passez au mixer. Mettez en pot.

Crème de potimarron à la MAP
    J'ai essayé la recette de marmelade dans la MAP mais je n'ai pas été très satisfaite du résultat : la confiture est prise mais même mixée elle a plein de petit morceaux pas assez cuits à mon goût, alors que moi je voulais un mélange crémeux, un peu comme de la crème de marron. Voilà comment j'ai fait.
    Pour les mêmes ingrédients
    Coupez et épluchez le potimarron, faites-le cuire 20 min dans de l'eau bouillante (vous pouvez aussi l'éplucher après cuisson c'est plus facile). Réduisez-le en purée, mettez-là dans une passoire et laissez-la s'égoutter poiur que ce ne soit pas trop liquide.
    Dans la machine à pain mettre 400g de sucre pour 500g de purée et un sachet de sucre vanillé ou de l'extrait de vanille.

    Faites cuire avec le programme confiture. Mettez en pot.
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 13:18

    ... et je n'ai toujours pas commencé mes cadeaux !!


    Il faut dire que ce n'est pas dans mes habitudes. D'habitudes je dcommence à réfléchir et éventuellement à créer dès le mois d'octobre. Il faut dire que ça prend du temps de fabriquer soi-même les cadeaux qu'on veut offrir.


Pourquoi offrir des cadeaux faits maison ?

  • Pour faire des économies ? Alors là je vous arrête tout de suite, ça ne marche pas comme ça. Bien sûr, sur quelques petits cadeaux ça peut être vrai. Faire des chocolats maison, ça coûte moins cher que de les acheter tout prêts chez un grand chocolatier. Mais en fait ce genre de motivation ne tient pas vraiment la route. Par exemple vous décidez de tricoter une écharpe. Vous allez donc prendre une jolie laine, originale ou de bonne qualité ou les deux... Vous en prenez 3 pelotes... Il est peu probable que vous en ayez pour moins de 15€ (ça peut même être pas mal plus). Si en plus vous devez acheter les aiguilles (certes c'est un investissement sur le long terme, elles vous resserviront), vous payez aussi cher, si ce n'est plus qu'une écharpe du commerce.
  • Parce que vous voulez faire un cadeau vraiment original, que personne d'autre n'aura, qu'on ne pourra pas échanger en magasin... Et comme ça si ensuite vous le retrouvez sur ebay ,vous saurez d'où vient le coup bas et combien on apprécie vos créations (désolé, je fais du mauvais esprit).
  • Parce que c'est une plus grande preuve d'amour de passer des heures sur une broderie que 10 minutes en caisse (bon en décembre le week end ça peut aller jusqu'à une demi heure, c'est vrai).
  • Parce que comme ça les enfants aussi peuvent participer... sans les restreindre au collier de nouilles.
  • Parce qu'on préfère passer une après-midi en cuisine / à tricoter / à crocheter / à broder / à coudre devant la télé que dans les magasins un dimanche de décembre.
  • Parce que les grands-mères qui ont déjà tout et besoin de rien (ça marche aussi avec d'autres personnes que les grands-mères, mais j'ai remarqué que le coup venait souvent de par là), ça au moins ça leur fait plaisir, même si ça n'est pas utile.
  • Parce que les quatre années précédentes, j'ai déjà offert un livre sur les bateaux / les motos / les voitures / etc. (rayez la mention inutile) et que les éditeurs n'en ont pas sortis de nouveau, donc il a bien fallu que je trouve autre chose.
  • Parce qu'il y en a marre de consommer pour consommer et qu'on veut retrouver le vrai esprit des fêtes de noël autour de la famille, de la convivialité et du partage. Ou parce que les jouets qu'on fait aujourd'hui, tout en plastique, sont vraiment moches.
  • Parce qu'on aimerait bien que quelqu'un en fasse autant.
Et si on retrouvait l'esprit de noël
    Attention, voici ma tendance bio-écolo-consom'acteur qui ressort (ça lui arrive de temps en temps) mais promis je ne suis pas là pour faire la morale.
    Moi j'adore les gros tas de cadeaux au pied du sapin. Comme quand j'étais gosse, je ne peux pas m'empêcher d'évaluer pour savoir qui a le plus gros et voir si on a pensé à moi et je ne serais pas un peu lésée, sans mal le prendre bien sûr. Quand j'étais enfant, mes cousines avaient très souvent un tas plus gros que le mien. C'était logique et mathématique : j'avais commencé à ouvrir mes cadeaux dès le matin et elles les recevaient tous ensembles à midi quand moi je n'avais plus que deux ou trois cadeaux à ouvrir. Mais ça laisse quand même un sentiment un peu désagréable. Du coup, je suis toujours ravie quand mon tas de cadeaux est conséquent et je préfère plusieurs petits cadeaux à un seul gros.
    Mais passer des heures et des heures à déballer des cadeaux pendant que la dinde finit de trop cuire... offrir des cadeaux parce qu'il le faut ou pour se faire bien voir... voir les enfants crouler sous les cadeaux tant est si bien qu'ils ne savent plus avec quoi jouer... mettre 3 jours à se remettre du repas qui suit... essayer à tout prix de se prouver que tous ces objets nous rendent heureux... c'est épuisant et ce n'est pas vraiment ça l'esprit de noël.
    Alors non, je ne suis pas de ses radicaux qui veulent supprimer le foie gras, proposer un repas de réveillon végétarien ou n'offrir qu'un seul cadeau par personne (pire, ne rien offrir du tout !), mais j'aimerai retrouver un peu de mesure.
    En ce sens, je renonce aux cadeaux de dernière minute, je chercherai des cadeaux qui font vraiment plaisir et si je décide d'offrir une boite de chocolat, je la choisirai avec soin et j'essaierai de savoir si la personne préfère le chocolat au lait ou le chocolat noir. Je ferai attention à ce que je mettrai dans mon assiette et surtout aux proportions : ce n'est pas parce que c'est bon qu'il faut se rendre malade.
    Et surtout, je renonce à la logique de potlach dans le choix de mes cadeaux. Je m'explique : le potlach est une logique d'échange qui a été étudié chez les indiens (ceux avec des plumes) par l'ethnologue Marcel Mauss mais que l'on retrouve dans beaucoup d'autres régions. Dans le potlach des groupes de gens, souvent les chefs, échangent des cadeaux. Celui qui fait le plus beau cadeau (souvent le plus coûteux) se voit reconnaître une suprématie sur les autres. Il peut ainsi occuper les plus hautes fonctions et est reconnu comme le chef. Je me demande de plus en plus si, quand on noie nos proches sous les cadeaux (et je reconnais que je suis la première à le faire), ce n'est pas une façon de reproduire ces logiques et d'essayer de prendre l'ascendant sur eux. Donc cette année, je m'engage à faire un seul cadeau bien choisi mais sans esbrouffe et ceci est valable même pour mon chéri (chaque année on fait le concours de celui qui offrira le plus et le plus beau cadeau mais ça devient vraiment ridicule à la longue, même si ça nous amuse). Bon peut-être que je transigerai à deux ou trois cadeaux pour le chéri, mais c'est que je l'aime tellement...
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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 17:38
    Bon j'essaie d'écrire ce post depuis une semaine, mais c'est difficile de trouver une peu de temps pour un blog entre deux tétées et deux couches. Heureusement le week end, le papa est là pour que la maman puisse un peu souffler.

    Aujourd'hui j'avais envie de vous parler de mes essais de confiture dans ma MAP. C'est quelque chose que je n'avais jamais fait avec les MAP précédentes, même si elles avaient le programme adapté. Et puis là j'ai décidé de me lancer.
   Il faut dire que mes sentiments vis-à-vis des confitures sont ambigus : c'est si facile de trouver de la mauvaise confiture industrielle, où la fraise, la cerise et l'abricot ont le même goût : celui du sucre. Pourtant des vraies confitures maison avec des fruits frais... c'est délicieux, ça sent les vacances et les souvenirs d'enfance.
    J'ai comme ça des souvenirs de cueillettes de groseilles ou de mûres qui duraient des heures et qui donnaient lieu à d'énorme fournées de confitures dans la belle bassine en cuivre. Je me souviens de la couleur presque noire des mûres sur les reflets cuivrés de la bassine. On faisait des stocks pour l'hiver, des fournées de 8 ou 12 pots. Il fallait faire attention, on attirait les guèpes...
    Plus récemment ma mère s'est mise à faire de la marmelade d'orange amère. Ca nécessite beaucoup de travail, sur plusieurs jours. Ca nécessite surtout de repérer le court moment où on trouve des oranges amères sur le marché (globalement en février). Mais c'est tellement miam... qu'on doit se battre à qui récupérera des pots.

    Bien sûr la confiture à la MAP ça n'a pas le charme de la confiture dans une belle bassine en cuivre. Mais comme je n'ai pas la place d'avoir une belle bassine en cuivre... Et puis avec la MAP pas besoin de surveiller la cuisson et de s'interroger pendant des heures au dessus d'une soucoupe pour savoir si oui ou non, la confiture est prise. D'ailleurs moi je ne sais jamais si c'est assez cuit ou pas. Voilà pour les avantages.
   Pour les inconvénients, je citerai d'abord les quantités. Jusqu'à présent j'ai soigneusement suivi les proportions proposées par le manuel et je n'ai jamais fait plus de 500g de fruits à la fois... Ce qui ne fait pas beaucoup à la fin, à peine deux pots. Par contre c'est idéal pour écouler des restes de fruits.
   Dans le manuel, on me donnait comme proportion 500g de fruits pour 100g de sucre... ce qui peut être viable pour une confiture qu'on consomme tout de suite, mais qui ne va pas du tout pour une confiture qu'on veut conserver : pas assez de sucre pour une conservation un peu lonque. Donc j'ai préféré Mettre 300g de sucre pour 400g de fruits et ça a l'air de bien marché. Oups, j'avais dit que je ne modifiais pas les proportions... J'peux pas m'en empêcher...
    Autre inconvénient, pour les fruits un peu durs, ils restent en morceaux et il faut ensuite passer le tout au mixer ou alors mettre tout de suite de la compote avec du sucre pour avoir une confiture sans morceau.

    Bientôt je vous mets des recettes, mais là c'est presque l'heure de la tétée.
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:26
    Voilà la dernière création de l'atelier d'Arachnée, après 9 mois de laborieux efforts (8 mois et 1 semaine si on veut être précis).

    Une petite photo juste après le premier bain de la demoiselle. La maman est un peu KO. L'accouchement a été assez facile. Louise est née le mardi 4 novembre à 8h27. La veille à 22h30, la maman allait voir James Bond au cinéma... c'est tout dire (mais j'avais déjà des contractions depuis une journée).

   Le soir du premier jour, la brassière vous rapellera quelque chose...
    Une toute petite puce : 2,3kg pour 44 cm. C'est vous dire que la brassière était trop grande.

    La photo du jour...
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 18:20
    Mon zhom adore les poires, c'est probablement un de ses fruits préférés. Par contre il n'aime pas le sucré, c'est un truc de filles. Il fait bien quelques exceptions pour le flan, la glace haagens dazs, le riz au lait... et la tarte aux poires.
    Ca fait longtemps que je cherche le bon dosage entre l'appareil et les poires. Et puis le moyen de faire un appareil qui ne soit pas trop liquide... Difficile équilibre. Surtout si on veut que la pâte reste croustillante... ou au moins ne soit pas détrempée par le jus des poires. Mais à force de tatonner, je crois que je suis tombée sur quelque chose de pas mal.



   Ingrédients : un rouleau de pâte feuilleté, des poires (environ 1kg mais ça dépend de la taille de votre moule), 3 oeufs, 3càs de crème fraiche, canelle, poudre d'amande, sucre vanillé.

    Faites cuire à  blanc la pâte feuilleté, th 7, 15 min.
    Disposez les quartiers de poires sur le fond de tarte. Ici j'avais des petites poires donc je me suis contentée d'en faire des quartiers, mais avec les poires plus grosses il faudrait faire des lamelles pour que ce soit plus tendre après la cuisson. Saupoudrez de canelle et de sucre vanillé.
   Préparez l'appareil (c'est en fait un pâte à flan) : battez les 3 oeufs, incorporez-y 3 càs de crème fraiche ou de crème fleurette. Vous pouvez ajouter un doigt d'amaretto pour relever le goût d'amandes. Saupoudrez les poires de poudre d'amandes, versez l'appareil.
    Enfournez 30 min, th 7.

    C'est tout simple, mais vous allez voir comme ça part vite.
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 17:54

    Oui, c'est vrai, pour un 31 octobre, on aurait pu expérer un scoop plus pertinent... Mais avec mon pauvre cerveau qui tourne au ralenti, pas si facile à faire.
    Moi j'aime l'automne, les couleurs, le froid qui commence à s'installer, les feux dans la cheminée, les jours qui rétrécissent et qui annoncent immanquablement que noël sera au rendez-vous cet hiver. On a presque plus de scrupule de remplacer le diététique thé par un bon chocolat chaud. Et puis l'automne c'est la saison des courges, des potimarrons, des chataignes... Toutes choses délicieuses que l'on s'empresse de mettre en pot pour subsister cet hiver. A choisir l'automne pourrait être ma saison préférée ne serait-ce que pour des aspects culinaires. De mon point de vue rien ne vaut chataignes et potimarrons... non, pas meme les pêches et autres brugnons de l'été... les goûts et les couleurs...
    En parlant de couleurs, je suis très orange ces derniers temps - et en parlant d'activités je suis très cuisine :

    C'est de la future pâte de coings


    J'ai trouvé LA recette de la tarte au poire de-la-mort-qui-tue


    Ma passion pour les potimarrons


    Conserves de girolles


    Une brassière pour la puce, finie avant qu'elle arrive (comme on a eu une petite frayeur samedi, je craignais qu'elle ne soit pas finie, maintenant c'est prêt, elle peut arriver).

    Je vais vous mettre quelques recette automnales en ligne... bientôt. ;-)
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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 17:31
    Alors attention, je me lance dans les explications.
    D'abord pour l'historicité, je ne suis pas sûre que ce soit très fiable. Pendant une bonne partie du Moyen Age, les vêtements du quotidien étaient suffisament large pour qu'il n'y ait pas besoin de beaucoup les modifier en temps de grossesse. Une petite rallonge sur les cotés suffisaient probablement. Ensuite, quand la mode devient moulante, ça doit se corser un peu, mais les témoignanges iconographiques ne sont pas très nombreux.
    J'ai donc pris mon parti de faire ça à ma sauce.
    Je suis partie d'un patron archi connu, que l'on trouve sur de nombreux sites de reconstitution sous le nom de tunique ou bliaut (tout dépend de la longueur que l'on veut obtenir) et qui donne à peu près ça :

    L'intérêt de ce patron est qu'il permet de créer un vêtement avec une belle ampleur dans le bas sans dépenser des kilomètres de tissu : là où un patron en forme nécessite 6m de tissu, ce patron n'a besoin que de 3m pour en faire une robe.
    Plus de détails sur ce patron sur le site de Féearmor (voir la rubrique tunique médiévale).
    La robe une fois modifiée pour faire de la place pour mon ventre :

     Il s'agit juste de faire partir les goussets de plus haut pour se ménager une place supplémantaire à la taille. Sur les cotés, je fais partir les goussets 5cm sous les bras et devant je la fais partir juste sous la poitrine.
   
    Le patron.
   Il se compose uniquement de rectangles et de triangles :
  • un rectangle pour le dos et un pour le devant. Largeur : tour de poitrine ou de hanche (selon ce qui est le plus large) divisée par deux + 10cm pour l'aisance. Longueur : hauteur épaule-pied.
  • deux rectangles pour les manches. Longueur : longueur du bras. Largeur : tour de bras au plus large + 3 à 5 cm pour l'aisance.
  • deux goussets sous les bras de 10x10cm.
  • Un triangle dans le dos. Hauteur : hauteur taille-pied
  • Deux triangles pour les cotés (que l'on peut tailler en deux morceaux pour gagner de la place). Hauteur aisselle-pied.
  • un triangle pour le devant : hauteur dessous poitrine-pied.
    J'ai choisi deux tissus contrastés, parce qu'au point où j'en suis, autant assumer et aussi parce que je stockais depuis un moment ce coupon de laine verte de 3 m mais que j'avais aussi un reste d'environ 1m2à de rouge framboise et que c'était l'occasion de lui faire un sort.
    Voici ce que ça donne comme schéma de coupe, avec mes mesures (un 40 à poitrine abondante) :



    Les détails qui changent tout.
    Je ne savais comment faire des poignets bien propres. Comme j'avais taillé les manches un peu longues, j'ai choisi de coudre un revers, toujours pour utiliser le contraste entre les deux tissus, j'ai donc cousu un rectangle de 10cm de haut sur le poignet. J'ai aussi cousu ce rectangle à l'intérieur de la manche pour que ça ne bouge pas.
    Pour mettre tout en forme, j'ai cousu sur les rectangles de cotés et de devant des petits passants en tissu (mais on peut les faire en ruban) dans lesquels j'ai passé un cordon pour adapter la largeur du triangle à la taille du ventre. J'ai espacé ces passants de 5 cm, mais je les ai fait démarrer trop haut, il suffit de commencer à les coudre à 10 à 15 cm du haut du triangle.
    Pour l'encolure, j'ai cousu les épaules de sorte à pouvoir passer la tête puis j'ai dessiné l'encolure que je voulais directement en portant la robe. J'ai taillé la parementure dans les restes de tissu, toujours en optant pour jouer sur les contraste.
    Je crois que je vous ai tout dit. Si vous avez des questions, laissez un commentaires.

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 18:41
    C'est pas parce qu'on est enceinte qu'on n'a plus le droit de se costumer et de se balader en fetes médiévales.
    Bon, j'ai prévu de vous faire des explications avec des petits schémas et des détails, mais pour l'instant je ne m'en sens pas capable. D'ailleurs je ne me sens pas capable d'additionner deux et deux, c'est vous dire... Donc je vous mets aujourd'hui l'eau à la bouche avec quelques photos et ensuite je récupèrerai trois neurones et je vous posterai de vraies explications... promis.





    Coup de chance, j'avais une grande ceinture de la bonne couleur dans mon placard.
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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 19:17
     En septembre, j'ai eu envie de faire une couverture pour mademaoiselle bébé. Un peu inutile comme projet puisqu'aujourd'hui on nous déconseillle vigoureusement de couvrir un bébé (en prévention de la mort subite du nourrisson). J'avais quand même envie de tricoter une couverture, donc je l'ai fait... et on verra bien si elle me sert.
     J'ai cherché un modèle de couverture pour bébé et j'ai bien du avouer que non, je n'avais aucune envie de tricoter une couverture en format layette. Les aiguiles n°3 sont trop fines pour mes gros doigts et les petites mailles très serrées ne m'enthousiasment pas outre mesure, parce que je vois les heures de travail et pas le comfort. Du coup j'ai noté les dimensions données pour une couverture de bébé : 60x80 cm en règle générale et j'ai décidé de faire ça à ma sauce. J'avais bien aimé la fois où j'avais fait de l'intarsia (pour le paletot bicolore) d'où l'idée de faire des carrés. L'idée des petits coeurs m'est venus plus tard en feuilletant un livre de point de tricot à l'origine de ma folie des troutrous.
    La laine est de la partner de chez phildar. Je sais que beaucoup de tricoteuses ne raffolent pas de phildar, trop d'acrylique. J'avoue que ça me touche moins. Et puis la partner est très agréable et très douce. Je pense qu'elle passe bien à la machine à laver. Elle est composée de 50% polyamide, 25% de laine peignée et 25% d'acrylique. Elle n'est pas très tordue donc parfois elle se dédouble. Enfin elle se tricote en n° 5-6 d'om la rapidité d'exécution de la couverture.


Explication. Rassurez-vous j'ai corrigé toutes mes petites bettises avant de rédiger les explications.
La couverture se compose de 8 x 6 carrés de 10x10cm et d'une bordure de 3-4cm.
Il vous faut : de la laine partner de chez Phildar (66m pour 50g, n° 5-6) : 2 pelotes de chacune des couleurs suivante : orchidée (rose), neptune (bleu), tilleul (vert) et mûre (violet)
une aiguille circulaire n°6

Pour la première partie on utilise l'aiguille cirulaire comme une aiguille normale, juste pour ne pas avoir de mal à garder toutes ses mailles sur l'aiguille, pour la deuxième partie (la bordure) on l'utilise comme aiguille circulaire pour faire tout le tour en un seul morceau.

Motifs.

Le petit coeur
Pour un carré de 15mailles sur 21 rangs et un coeur de 11 sur 11, tricotez 6 rangs en jersey.
7e rang : tricotez 6 mailles endroit, 1 diminution, 1 jeté puis 7 mailles endroit
8, 10, 12, 14, 16, 18e rangs : toutes les mailles à l'envers.
9e rang : tricotez 5 mailles endroit, 1 dim., 1 jeté, 1 maille end., 1 jeté, 1 surjet simple et 6 m. end.
11e rang : tric. 4 m. end., 1 dim., 1 jeté, 3 m. end., 1 jeté, 1 surjet simple et 5 m. end.
13e rang : tric. 3 m. end., 1 dim., 1 jeté, 5 m. end., 1 jeté, 1 surjet simple et 4 m. end.
15e rang : tric. 2m. end., 1 dim., 1 jeté, 2m. end, 1 dim., 1 jeté, 3m. end, 1 surjet simple et 3 m end.
17e rang : tric. 4m. end., 1 jeté, 1 surjet double, 1 jeté, 1 m end., 1 jeté, 1 surjet double, 1 jeté, 4 m. end.
Finir en jersey

Le grand coeur.
Pour un carré de 15 mailles sur 21 rangs et un coeur de 13 sur 15, tricotez 4 rangs en jersey.
5e rang : tricotez 7 mailles endroit, 1 jeté, un surjet simple puis 6 mailles endroit
6, 8, 10, 12, 14, 16, 18e rangs : toutes les mailles à l'envers.
7e rang : tricotez 5 mailles endroit, 1 dim., 1 jeté, 1 maille end., 1 jeté, 1 surjet simple et 6 m. end.
9e rang : tric. 4 m. end., 1 dim., 1 jeté, 3 m. end., 1 jeté, 1 surjet simple et 5 m. end.
11e rang : tric. 3 m. end., 1 dim., 1 jeté, 5 m. end., 1 jeté, 1 surjet simple et 4 m. end.
13e rang : tric. 2 m. end., 1 dim., 1 jeté, 7 m. end., 1 jeté, 1 surjet simple et 3 m. end.
15e rang : tric 1 m. end., 1 dim., 1 jeté, 4 m. end., 1 surjet simple, 4 m. end., 1 jeté, 1 surjet simple, 1 m. end.
17e rang : tric. 2 m end., 1 jeté, 1 surjet simple, 1 m. end., 1 dim., 1 jeté, 1 m. end. 1 jeté, 1 surjet simple, 1 m. end., 1 dim., 1 jeté, 2 m. end.
19e rang : tric.3 m. end., 1 jeté, 1 surjet double, 1 jeté, 3 m. end., 1 jeté, 1 surjet double, 1 jeté, 3 m. end.
Finir en jersey


Le damier.
Montez 8 x 15 mailles c'est-à-dire 15 mailles avec chacune des couleurs : chaque carré se tricote avec sa pelote indépendante. J'ai choisi l'ordre des couleurs au hasard, à vous de voir si vous voulez faire des diagonales ou si vous voulez laisser faire le hasard.
Tricotez 21 rangs, en reliant les carrés par la méthode intarsia. L'important c'est de bien entrecroiser les pelotes sur l'envers. Vous avez une première ligne de carré.
On coupe les fils et on change de couleur pour la ligne suivante (soit 21 rangs)., en recommençant du coté endroit du jersey (ce qui est possible puisque l'aiguille est ciruaire). Les premiers et derniers carrés sont en jersey simple. Pour les six carrés du milieu, on alterne un motif de petit coeur et un motif de grand coeur.
De cette façon composez un damier de 8 carrés sur 6. Tous les carrés extérieurs sont en jersey pleins. A l'intérieur des petits coeurs alternent avec des grands coeurs

La bordure.
Quand le damier est fini, relevez toutes les mailles le long des 4 cotés de la couverture et tricotez-les en rond en point mousse, en commençant par un rang envers, pour obtenir une bordure bien plate. Attention quand on tricote en rond le point mousse se fait un rang (ou un tour) à l'endroit, un rang (tour) à l'envers. Chaque reste de pelote permet de faire environ un tour de la couverture.
Pour les angles : quand vous relevez les mailles, introduire un jeté au 4 coins. Au rang suivant faire un jeté avant le jeté intercallaire, tricotez le jeté en m. end., faites un jeté et continuez le rang. Tous les deux rangs, introduisez ainsi une maille supplémentaire avant et après une maille endroit de coin pour constituer un onglet. Voilà le résultat (sauf que je me suis trompée et que j'ai fait des jetés tous les rangs ce qui n'est pas une bonne idée) :

Avec la dernière pelote, rabattre toutes les mailles.

Il ne vous reste plus qu'à rentrer les fils. Attention au croisement entre 4 carrés : il faut que les fils du carrés du bas et du carrés du haut s'entrecroise pour combler le petit vide qui existe entre les carrés sinon.


Petite critique.
    J'aime bien l'aspect fini de la couverture. Je la trouve quand même un peu lourde. Il aurait peut-être mieux fallu que je la tricote en 5 pour obtenir un ensemble moins souple, d'autant plus que les jetés amènent de la souplesse supplémentaire, ce qui n'est peut-être pas une bonne chose pour une couverture de bébé.
    J'ai mal compté mes mailles, pas fait d'échantillon et oublié de suivre les indications de l'étiquette, du coup mes carrés ne font que 19 rangs de haut et sont donc un peu rectangulaire.
    Et puis mes onglets sont trop pointus... faut-il que je refasse la bordure ? Je ne suis pas encore décidée.
    Bon rien de rédhibitoire, mais la prochaine fois, je ferai peut-être un peu plus attention.
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 11:01
   Mais, me direz-vous, quelle idée de s'encombrer d'un tel engin quand on a une cuisine de 5m2 (et je compte large)... J'y peux rien, j'adore la cuisine et même moi je suis sensible aux modes, même si je vous dis le contraire. Donc après la mode des verrines et des macarons, voici celle des chantillys et espumas.
    Pour faire une chantilly, il suffit finalement d'un fouet et d'huile de coude... Donc le caractère indispensable du siphon à chantilly n'est pas flagrant... Bon honnêtement ça n'a rien d'indispensable mais on peut vraiment faire des choses très sympas.
    Voici l'engin :

    Vous avez donc le corps où vous mettez la crème, à droite la cartouche d'azote qui rajoutera de l'air dans la crème pour faire de la chantilly et à gauche la douille. On appuie sur la gachette et pshittt.... ça fait de la chantilly. Bon, la mise en place de la cartouche de gaz fait un peu peur : quand on la met, ça fait pshitt, ensuite on peut l'enlever puisqu'un système de soupape (enfin je suppose) enferme le gaz à l'intérieur. Inconvénient majeur de cette machine : on utilise une cartouche de gaz à chaque fois, pas très écologique.

   Mais alors ça sert à quoi ?
    Ca fait de la chantilly - Incroyable !! - Mais non, pas la chantilly trop sucrée qu'on achète en bombe (sur le même principe d'ailleurs) en supermarché, mais de la crème légère et peu sucrée, ou de la crème parfumée : pistache, chocolat etc. et même de la crème salée... une petite chantilly au curry pour accompagner du poulet froid qu'en pensez-vous ?
    Ca fait aussi des espumas. - Des quoi ? - Des espumas, ça veut dire écumes en espagnol. Sur le blog Du sacré au sucré, l'histoire des espumas. Un espuma c'est donc comme une chantilly mais sans crème. Comment ça tient ? Avec de la gélatine ou de l'agar-agar qui a les mêmes vertus. On peut faire des espumas salées : à la crevette, aux fèves... ou sucrée : aux fruits surtout.

    En premier test, inspiré du mont-blanc :

    De la meringue en morceau au fond pour contrastée avec une chantilly à la crème de marron et quelques copeaux de chocolat blanc et lait pour le décor.
    Les cobayes avaient l'air plutôt contents.
    J'ai plus qu'à racheter des cartouches pour tester d'autres recettes...
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