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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 16:43
    Pour les fans d'épices qui cherchent du macis ou du garam massala ou pour celles qui veulent commencer leur collection ; pour les anciennes babas cools qui font brûler de l'encens qur des rondelles de charbon ; pour les fabriquantes de produits cosmétiques maison... voici l'adresse dont vous rêvez toutes !!

    Le quartier que l'on appelle little india à Paris se trouve entre le métro Strasbourg saint denis et le passage Brady. Et justement dans le passage Brady se trouve une immense épicerie indienne où l'on trouve de tout. L'adresse précise : Velan, 83-87 passage Brady, métro Chateau d'eau ou Strasbourg saint Denis.
    Vous entrez du coté des saris et des bijoux indiens, un peu pplus loin vous trouvez les produits de beauté et les épices, puis le thé et les tisanes, une multitudes de fruits secs depuis la noix de macadamia jusqu'à la fraise séchée, des sirops étranges (violette, géranium, canelle), des chutneys et je vous laisse imaginer le reste... mmmh.

    Bref on y trouve de tout pour pas très cher. Cela ne veut pas dire pour autant que la qualité soit mauvaise. Le problème, c'est que tout est assez mélangé, il faut prendre le temps de lire les étiquettes... qui ne sont pas toujours rédigées en français. Heureusement des logos tel que AB restent de bons points de repères.
    Quelques exemples :
    Les 100g de canelle en batons, 1€15.
    Les 50g de lavande : 3€50.
    La bouteille de 50ml d'huile d'Argan certifiée bio : 7€90.
    250g d'alun : 1€90. Excellent déodorant, il paraît que ça éloigne les araignées.
    100g de beurre de karité : 1€90.
    200ml d'hydrolat de rose : 10€50. Pour avoir la peau toute douce.
    150g de rhassoul : 1€95. Argile marocaine pour purifier la peau.
    De quoi se faire belle et sentir bon...
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 15:10
    Il est bien connu que le web regorge de ressources et de patrons gratuits... encore faut-il les trouver. Pour les tricoteuses, je vous propose aujourd'hui quelques adresses de layette, vous trouverez tout ce qu'il faut pour préparer le trousseau de bébé


    Mention spéciale au site phildar qui propose peu de modèle pour femmes mais beaucoup de modèles pour enfant et bébé. Pour accéder aux patrons, cliquez sur "la boutique du fil" puis sur "les modèles presse". Là on vous demandera de créer un compte en donnant une adresse email. C'est indispensable pour accéder aux modèles et pas trop encombrant puisque phildar vous enverra par la suite un mail tous les mois ou tous les deux semaines, informant des nouveautés et des promotions.
    Quelques modèles également sur tricotin.com, rubrique enfants.
    Un ensemble chez Louise.
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 14:17
    Je vous avais peut-être déjà parlé du site l'atelier des laines : c'est un site de vente en ligne de pelotes qui vend des pelotes de Georges Picaud, d'Anny Blatt et d'autres grandes marques à prix réduits. Un vrai aubaine : on trouve de la kid mohair à, à peine 1€... Bon, bien sûr pour la couleur, ce n'est pas toujours très facile d'évaluer le rendu final...
    Le site ferme le 27 juin et en attendant, il sécoulent leurs stocks à petit prix, donc c'est le moment ou jamais pour en profiter...
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 13:51
    Ca y est j'ai craqué... bon ça faisait un moment que j'avais envie de ce livre et vous allez me dire que je retarde puisque le tome 2 est déjà paru.
    Astrid Le Provst, l'auteur de ce livre est aussi la styliste des patrons citronille, réputés pour leurs lignes sobres et leur élégante simplicité. Dans ce livre, elle propose des patrons pour composer le trousseau de bébé.
    Les formes sont simples, les explications précises. Les cols claudine, les jolies ballerines, le liberty, tout cela a un charmant aspect surrané... Bref on en rafole.
    Les patrons figurent en fin de livre et sur deux planches supplémentaires pour toutes les tailles en question.
    Et pour les enfants après 2 ans, voici le 2e tome :

   
    Attention, il semble qu'il y ait eu des problèmes avec les patrons de ce 2e tome : il faut envoyer une preuve d'achat pour obtenir de l'éditeur une planche à la bonne échelle.
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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 15:27
    Je continue avec mon manuel de 1922 et avec le chapitre 2 qui explique à la future ménagère comment occuper ses journées. Vous allez voir, elle ne risquait pas de s'ennuyer... et elle n'était même pas payer !!
    Ce qui m'impressione beaucoup c'est la force physique nécessaire pour toutes ces activités : retourner les matelas, secouer les tapis, trimballer les tentures dans toutes la maison, déplacer les meubles... et je ne parle même pas de la lessive : imaginez que vous dussiez remplacer les mouvements de votre lave-linge, mais en prenant chaque vêtement un par un... ça me fatigue d'avance.

CHAPITRE DEUX

ORGANISATION DU TRAVAIL DE LA MAISON

SOMMAIRE – Emploi du temps, répartition par jour, par semaine, par saison.

    L'emploi du temps varie selon l'étendue de la maison ; il dépendra de la profession du chef de famille, du nombre et de l'âge des enfants, des habitudes contractées par les parents âgés, etc. Toutefois il y a des règles générales que nous pouvons essayer de fixer.

    Répartition par jour – La maitresse de la maison doit régler chaque soir pour le lendemain l'emploi du temps et les menus de la journée.
    Inutile de dire qu'une bonne ménagère doit se lever tôt et faire une première toilette sommaire avant de quitter sa chambre.
    On brosse d'abord les vêtements du jour et on nettoie les chaussures. Celles-ci doivent être faite avec soin, les semelles grattées au-dessus de la boite à ordure, la boue et la poussière brossées à la fenêtre. Après s'être lavé les mains, on prépare le premier déjeuner, qui doit être substantiel et léger. Ce déjeuner rapidement fait, on range la vaisselle, on balaie la cuisine et on la remet en ordre.
    On s'occupe ensuite des feux, qui, tous, doivent être préparés dès le matin. On vide les foyers et les cendriers, on passe au tamis les résidus de charbon, on dispose vieux papiers, copeau, bois ou braises, puis charbon de manière à n'avoir qu'à allumer en temps utile ; les poêles à combustion continue sont débarrassés de leurs cendres et rechargés.
    On nettoie et on remplit les lampes ; il ne faut pas attendre que les lampes soient vides pour les remplir, car le manque de pétrole fait charbonner la mèche. Les lampes qui servent chaque soir doivent être remplies chaque matin. Il est très dangereux de remplir une lampe le soir auprès d'une lumière ; l'essence est très volatile, ses vapeurs peuvent prendre feu à la flamme ; le pétrole l'est moins mais une goutte peut couler sur celle-ci et mettre le feu à la lampe.
    Après ces travaux très salissants, on change de tabliers, sans oublier de se laver les mains, puis on procède au nettoyage des appartements en commençant par la salle à manger afin qu'il y ait une pièce prête dès le matin pour la famille.
    Il est entendu que chaque personne avant de quitter sa chambre à coucher, aura ouvert les fenêtres et aéré sa literie en enlevant couvertures et draps. On pourra donc refaire les lits en ayant soin de retourner les matelas chaque jour, et on les couvrira de leur couvre-lit avant de procédé au nettoyage.  
    On brosse et on range les vêtements qui trainent, en faisant les points nécessaires pour les retrouver en bon état. On fait ainsi toutes les chambres.
    Si le ménage n'est pas trop chargé ou s'il y a une domestique, on peut faire une pièce « à fond » chaque matin.
    A ce moment, ou plus tôt s'il est nécessaire, la ménagère allume le fourneau de cuisine (si le premier déjeuner a été fait au gaz ce qui est plus pratique), et met « son déjeuner en train », c'est-à-dire qu'elle fait bouillir de l'eau, épluche ses légumes, met au feu les mets les plus longs à cuire : légumes trempées depuis la veille, braisés dont elle aura commandé la viande à l'avance, etc.
    Elle fait alors sa toilette, la toilette simple du matin, elle part aux provisions et revient à temps pour qu'à heure fixe, onze heure ou midi selon les habitudes, la famille trouve la table mise, le déjeuner prêt et puisse prendre tout le temps nécessaire pour manger, se reposer, causer et se distraire. Cette heure d'intimité est si utile à tous pour la santé, pour la bonne entente, pour l'affection, que la ménagère ne doit pas raccourcir par ses retards.
    Toute la famille étant retournée à ses occupations, on balaye et on essuie sommairement la salle à manger, on lave la vaisselle, on la range, on remet en place tous les ustensiles, on brosse l'évier, on essuie le fourneau, les tables, on passe la toile mouillée sur le carrelage.  
    L'après-midi pourra être consacré à des occupations très variées selon les jours et les semaines : visites, courses, achat, grands nettoyages, conserves, patisseries, savonnage, repassage, raccommodage, entretien des vêtements, lingerie et confection. Mais là encore, les mêmes travaux pourront revenir avec une certaine régularité. Enfin chaque soir, la maitresse de maison inscrit ses dépenses du jour et fait son menu du lendemain.

    Répartition par semaine – Il est entendu que dans les nettoyages du matin, on aura fait chaque pièce « à fond » une fois par semaine en choisissant un jour fixe pour chaque pièce. Toutes les pièces se trouveront donc avoir été nettoyées à la fin de la semaine. On réserve un après-midi, celui du samedi, de préférence, pour le grand nettoyage de la cuisine, le récurage du fourneau, des objets de ferblanterie ou de cuivre, etc.
    Si la lessive se fait à la maison, on consacre tous les 15 jours ou toutes les semaines selon les cas, le lundi, le mardi et le mercredi au savonnage, au raccommodage et au repassage, le jeudi et le vendredi aux conserves, confitures, nettoyages divers : cuivres, argenteries, etc. S'il y a une domestique, la maitresse de maison gardera ses après-midi pour la confection et l'entretien des vêtements, les courses, les achats, les visites. Elle se réservera un après-midi toutes les semaines ou tous les quinze jours pour recevoir ses amies, afin de ne pas être interrompue les autres jours de la semaine par des visites intempestives.

    Répartition par saison -Printemps – On sort les vêtements d'été, on les examine, on les rafraichit et on combine ses achats pour la saison d'été.
    Le printemps est l'époque où se font les grands nettoyages de la maison ; ils doivent être terminés pour Pâques. Les murs, plafonds, vitres, tentures, etc. ont été noircis tout l'hiver par la fumée des lampes et des poêles. On essuie les plafonds, corniches, murs tapissés, on lave les murs peints, les boiseries, les rayons d'armoires, les cheminées, les vitres et les glaces. On nettoie les rideaux de vitrage et toutes les tentures claires ; on bat et on brosse les tapis, les tentures sombres ; on encaustique les parquets et les meubles ; on vide et on nettoie les poêles, on graisse les ferrures, on frotte les cuivres, etc.
    La maison est rendue nette et claire pour Pâques.

    Eté – Dès le milieu de mai, auparavant s'il fait chaud, les mites éclosent ; on les voit voler le soir autour des lampes ; elles iront bientôt pondre leurs oeufs dans les lainages, les crins et les fourrures. C'est le moment d'enfermer les vêtements d'hiver, les tentures de laines et les tapis. On les bat, on les brosse, on les saupoudre de pyrèthre, on les enveloppe de journaux ; les tapis sont simplement roulés, ou même s'il doivent encore rester en place, on passe à l'envers une petite éponge imbibée d'essence ou de benzine dont l'odeur chasse les mites. Les vêtements doivent être enfermés dans des boites à l'abri de l'air et de la lumière, ainsi que les tentures.
    On bat les matelas, même ceux qui ne servent pas, on nettoie les couvertures, on enferme celles de laine,en ne gardant que ce qui doit servir tout l'été.
    Ce travail doit être achevé pour le milieu de juin. A partir de ce moment, on a tout son été pour s'occuper des conserves et des confitures et confectionner les vêtements légers de vacances.

    Automne – On s'occupe dès septembre de l'habillement des enfants, de tout ce qu'il faut pour leur nouvelle année scolaire. Octobre est un mois très rempli. On nettoie et on range les vêtements d'été ; on retire des boites les tentures, les fourrures, les vêtements d'hiver. Ceux-ci se trouvant fripés, défraichis, démodés, on les remet en état ; on les examine, afin de prendre ses mesures pour les achats de l'hiver.
    C'est le moment où l'on ramone les cheminées, où l'on fait réparer, poser les appareils de chauffage.
    La maison doit être ensuite nettoyée de fond en comble comme au printemps ; on repend les tentures, on place ou on cloue les tapis.  
    On sort les couvertures de laine, on carde et on refait les matelas, afin qu'il soient plus moelleux et plus chauds pour l'hiver.
    C'est l'époque des grandes provisions de l'année.
    L'habitation a repris alors tout son confortable pour la saison froide.

    Hiver – En hiver, les loisirs sont plus grands ; les ménagères, outre leurs conserves de fruits d'hiver, ont tout le temps de mettre leur linge et leurs vêtements en état et de confectionner des vêtements neufs.
    On a choisi cette saison pour les fêtes et les réunions. Noël, le jour de l'an, sont les occasions des cadeaux et des réjouissances familiales pour lesquels les jeunes filles s'exercent à faire la pâtisserie, les broderies et les petits ouvrages d'art.

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 12:55
    Découverte du jour : un site d'annuaire de blog qui essaie de mettre en avant les pépites du net, les blogs intelligents, les articles de spécialistes cachés dans le flot de l'information. Et en plus ils m'ont proposé de participer (fière moi !)


    Et puis j'ai reçu le commentaire de Nadia...
    J'ai lu attentivement le contenu des articles qu'elle me montrait.
    Je ne tiens pas un blog pour gagner de l'argent : mon blog n'intéresse pas un nombre de personnes suffisament importants pour que ce soit rentable et mon objectif est d'abord de me faire plaisir. Pas d'angélisme tout de même, oui, j'ai signé le partenariat de droit d'auteur avec overblog, mais, soyons réalistes, ce n'est pas comme ça que je deviendrai riche et sans être mesquine, je pense que c'est plus favorable à Over-blog qu'à moi. Mais mes droits d'auteur sont respectés et les articles restent globalement les miens.
    Alors ce qui m'arrête chez Paperblog, ce n'est pas le fait de ne pas être rémunéré, mais celui de ne pas être savoir ce que deviennent mes droits.
    En bref, voici ma position : utiliser le contenu de ce blog autant que vous voulez, diffusez-le si vous connaissez des personnes que cela intéresse... mais dites quand même que c'est moi qui l'ai écrit ;-)
    On est pas au bout de nos peine avec des questions de ce genre sur internet...

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 12:46

    Au vue de l'actualité je ne pouvais pas passer à coté d'un article sur YSL, même si je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée.
    Saint Laurent fut d'abord (du point de vue chronologique) l'élève et le successeur de Dior (et là vous me voyez venir avec mes gros sabots, pour en remettre une couche sur le new look, mais non, mais non). Don Saint Laurent est né en 1936 à Oran en Algérie, il arrive à Paris pour faire ses études en 1954, dès 1955 il devient l'assistant de Dior et à la mort de celui-ci il reprend la direction artisitque de la maison de couture. Il n'a alors que 21 ans : déjà, ça c'est très fort !! Début 1958, il présente sa première collection, restée célèbre pour sa ligne trapèze.

    La maison Dior était alors responsable de la moitié des exportations d'articles de mode française !! et le succès de la collection prouvait à tous que la mode française n'était pas condamné par la mort du grand couturier de l'après guerre.
    Cependant YSL se démarque clairement de son maitre dès 1959 : il renonce aux rembourrages, aux lignes très ceinturées et préfère une élégance toute en légèreté et en confort. Il s'en explique dans cette interwiew
    Malgré ce succès il quitte la maison Dior dès 1961, à la fois car il est mobilisé par l'armée pour la guerre d'Algérie (il n'y restera que quelques semaines à cause d'une grave dépression) et parce que son originalité dérange les clients de la maison au goût plus classique.
    Grâce aux finacement d'un millionaire américain, il fonde sa propre maison et présente sa première collection en 1962 :
   

Ce qui m’intéresse, c’est d’arriver à créer pour les femmes un vestiaire masculin : quelques types de vêtements rationnels et indémodables" Ainsi naitra en 1962 le caban,1965 est l’année "Mondrian" avec des compositions géométriques de rectangles jaunes, rouges et bleus sur fond blanc. La même année il dessine pour Sylvie Vartan un ensemble pantalon veste qui fera "scandale" à la télé lorsqu’elle le mettra le 14 février 1965, la presse traitant son ensemble de "pyjama". En 1966, c’est la collection "Pop Art". Saint Laurent met les femmes en pantalon avec un smoking jusque là réservé aux hommes puis viendront la saharienne et le costume d’homme (1967), le jumpsuit (combinaison, 1968), les robes transparentes (1969).
    Le smoking reviendra dans toutes les collections suivantes, comme une signature.
    Il a de nombreuse relatio dans le monde du spectacle et de l'art. Il travaille aussi pour des films, il habille Catherine Deneuve, il dessine les costumes de théâtre et de ballet :
    Il crée le premier prêt-à-porter à s'inspirer de la haute couture. Il bouleverse la haute couture en reprennant les tendances de la rue. A partir des années 1980 il devient un classique et ses créations ne choquent plus. Elles restent cependant un modèle et une source d'inspiration pour de nombreux créateurs.

    Extrait du défilé d'adieu d'YSL en 2002 (mais je ne suis pas sûre, je ne parle pas le russe !)



    Admirez en particulier le défilé de tous les smoking  !!

    C'est la première fois que j'insère des vidéos; alors j'espère que ça marche !!
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 21:39
Et qu'a-t-elle fait pendant deux semaines sans post ???
    Eh bien la bloggeuse n'avait plus accès à internet parce qu'elle était en repos forcé à la campagne chez ses beaux-parents. Et pourquoi ça ? Je vous donne un indice on verra bien si vous trouverez...

    Alors ??

    Edit du 10 juin : bon, la devinette n'était pas très dure, la bloggeuse attend un bébé : 3 mois et demi, déjà. Très fatiguée, mais je me soigne...
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 21:37
En farfouillant dans les bibliothèques de mes beaux-parents, j'ai trouvé un manuel d'enseignement ménager qui a appartenu à la mère de ma belle-mère. Cela va vous donner une petite idée de ce qu'on apprenait aus filles en 1922.n Vous verrez, c'est fascinant de voir combien les choses ont changé en 90 ans (même pas un siècle !)

Chapitre premier

ROLE DE LA FEMME DANS LA FAMILLE

SOMMAIRE – Qualités de la bonne ménagère :goût du travail, ordre, propreté, économie, prévoyance, bon goût.

    La mission de la maitresse de maison est plus complexe qu'il n'y paraît. Assurer aux siens le plus grands bien-être en proportion des ressources du budget, surveiller l'entretien et le fonctionnement régulier du ménage, l'activité de chacun ; maintenir la santé générale par une alimentation saine et agréable, une hygiène bien comprise ; veiller au bonheur, à la sécurité, à a vie matérielle, morale et intellectuelle de la famille : tel est le rôle délicat et important qu'elle doit remplir. Aussi n'acquerra-t-elle jamais trop tôt les qualités d'une bonne ménagère ; elle trouvera toujours à les appliquer, quelle que soit la situation, car elle aura toujours un intérieur à diriger ou à embellir.

    Goût du travail – L'entretien d'une maison demande des soins constants qui recommencent chaque jour. Si la ménagère n'a pas le goût du travail, son intérieur sera bientôt malpropre et désordonné. Au contraire la femme industrieuse et active crée perpétuellement le bien-être autour d'elle ; son ménage est toujours propre, en ordre, en bon état. Les choses y sont faites avec ponctualité, les repas servis à l'heure la cuisine soignée. Elle coud, elle raccommode, elle nettoie. Faisant tout avec courage et vivacité, elle gagne chaque jour de l'expérience et de l'habileté. Elle veille à tout et ne laisse rien en souffrance ; la maison entière porte l'empreinte de sa volonté, de son activité et de sa pensée : son foyer est vivant et lumineux.

    Ordre – Avoir une place pour chaque chose et remettre chaque chose à sa place est un principe bien vieux mais bien utile à rappeler. On perd moins de temps à replacer les objets où ils doivent être qu'à les chercher souvent. Un certain désordre n'est même pas sans danger. On voit dans quelques maisons les substances propres au nettoyage voisiner avec les comestibles, et il suffit d'un moment d'inattention, d'une confusion d'un oubli pour que les pires malheurs arrivent : on versera de l'eau de javel ou de l'eau de cuivre dans les sauces au lieu du vinaigre ou de l'eau ; ou bien un flacon d'essence mal bouché provoquera un incendie ou une explosion.

    Dans une maison tenue avec ordre, non seulement chaque chose est à sa place mais les occupations journalières sont fixées d'après les règles précises, la comptabilité est tenue régulièrement, les paiements sont effectués sans retards, les lettres, les visites de politesse ou de charité sont faites au moment voulu. L'ordre conduit aux bonnes habitudes de l'esprit, à la netteté, à la précision, à l'exactitude, et la discipline morale qu'il impose est favorable au bon équilibre intellectuel.

    Propreté – La propreté s'acquiert avec l'ordre. Elle est une condition si essentielle de l'hygiène domestique que nous y reviendrons continuellement dans ce livre. Que l'on ne craigne donc pas de développer jusqu'à l'excès cette qualité fondamentale. La propreté dans une maison est une marque de dignité ; chez une personne elle est signe de force morale et de respect de soi-même.

    Economie – L'économie consiste à savoir distinguer les dépenses inutiles des dépenses nécessaires, à se défendre beaucoup de satisfactions coûteuses pour pour augmenter l'aisance générale. La femme économe ne laisse rien perdre dans sa maison elle évite le gaspillage : relief de repas jetés, aliments qu'on laisse vieillir ou se gâter, combustibles brûlés sans nécessité, vêtements trop abondants qui se démodent ou deviennent inutiles. Elle n'achète qu'à bon escient, sans se presser, aux moments les plus avantageux et préfère le solide au bon marché ; rien n'est coûteux comme de remplacer continuellement des objets qui se déforment ou paraissent vite défraichis ; elle préférera un logement clair et bien aéré à un logement coquet mais plus sombre, des vêtements durables à des vêtements de fantaisie. Elle supprimera des gourmandises achetées au dehors, les plats tout faits, et surtout l'alcool, cette denrée à la fois ruineuse et dangereuse, qui gâte la santé et dégrade l'intelligence.

    Prévoyance – La prévoyance est liée à l'ordre et à l'économie. La femme prévoyante épargne son argent en vue des grosses dépenses de l'année, des changements de saison des incapacités de travail, des maladies, des voyages, des accidents heureux ou malheureux qui dérangent toujours l'équilibre des budgets les mieux ordonnés. Elle fait ses provisions en temps utile, organise d'avance le fonctionnement de sa maison, afin que rien n'y soit abandonné au hasard si celle qui la dirige tombe malade ou s'absente. S'il lui arrive quelque gain imprévu, elle le met en réserve pour parer aux pertes possibles. La prévoyance chez une femme peut prendre une haute portée lorsqu'elle comprend sa responsabilité dans la vie de ses enfants. Loin de se laisser aveugler par la vanité maternelle, elle prévoit et empêche le développement de leurs défauts, elle étudie les tendances de leur esprit, les germes de leur vocation. Souvent, l'intuition et le tact d'une femme ont décidé de l'avenir d'une famille entière.

    Bon goût – Avoir du goût, c'est avoir le sens artistique des lignes, des formes, des nuances, s'appliquer à donner à sa maison, à sa personne, un cachet d'élégance discrète, tout opposé au luxe tapageur. Il y a outre l'élégance sobre et peu coûteuse de l'habitation et de la toilette, la distinction de la tenue, des manières, du langage, de l'écriture et du style. Cette distinction est possible dans tous les états, et fait reconnaître à première vue, même chez l'ouvrière la plus pauvre, une femme au-dessus du vulgaire, et qui impose le respect.

 

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 21:38
    Sans vouloir me vanter, il est rare que je rate une recette de cuisine. En la matière, je crois beaucoup au rôle de l'apprentissage par l'obversation : après avoir observer ma mère et mes grands-mères pendant vingt ans, j'ai une bonne intuition de la façon de faire les choses. Ou comment acquérir le tour de main l'air de rien.
    Mais il y a une recette qui me résiste depuis plusieurs années : les oeufs cocottes, vous savez cette recette d'oeufs à la crème, cuits au bain marie au four. Eh bien, impossible de réussir correctement cette recette simplissime : trop cuit, pas assez, pas uniforme... screugneugneu. Et ça fait un moment que j'essaie. Donc quand mon chéri m'a dit que c'était un de ces plats préférés, une sorte de madeleine de Proust si vous voulez, je me suis dit : profil bas, ma fille, il ne faudrait pas lui faire perdre ses illusions. Mais maintenant qu'on est marié, je n'ai plus vraiment d'excuses (et il n'a plus vraiment d'illusions...) donc j'ai décidé de m'y coller depuis le début du mois de mai.
    Sans succès jusqu'à présent mais comme je suis une sacrée tête de mule, j'ai décidé que je ferai des oeufs cocottes chaque semaine jusqu'à ce que j'y arrive. Non, mais... Mais ce n'est pas gagné, donc si vous avez un truc pour réussir cete fichue recette... par pitié laissez un commentaire...
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