Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais il y a tout ce que l'on aime dans un bon film : de la cuiine, Paris, Meryl Streep, Paris, de la cuine française, une (non deux) histoires d'amour, des crises de larmes, de la cuisine, Paris, du beurre, de la cuisine...
C'est un film super parce qu'il prouque les Américains ne sont pas tous mauvais. Qu'est-ce à dire ? VOilà mon raisonnement : s'il y a des Américains caoables d'apprécier la cuiine française, ils ne peuvent pas être foncièrement mauvais. D'ailleurs des gens capables de s'asseoir autour d'une table pour manger un repas fin en discutant et en buvant du vin ne peuvent pas être fondamentalement méchants. C'est pour ça que les vampires sont aussi associaux : ils ne passent jamais à table. Bref, rien de meulleur pour la sociabilité que la bonne nourriture partagée dans la bonne humeur.
J'avais tant aimé le film que j'ai craqué et j'ai acheté le livre. Je craignais que ce ne fut qu'une édition desd post du blog, ce qui en général est assez mauvais du point de ve littéraire. Mais non, tout a été réécrit et c'est très drôle et très agréable à lire. Très enthousiasmant.
En deux mots si vous n'avez pas vu le film : une secrétaire qui va sur la trentine et qui déprime se lance comme défi de cuisiner toutes les recettes du livre de Julia Child, Mastering the art of the french cooking. 365 jours. 524 recettes. Et quelles recettes ! De la cuisine française, des années 50 ! Donc de la cuisine riche, avec des abats, des homards, du beurre, beaucoup de beurre.
Ce projet est incroyable. Outre le fait qu'il faille en moyenne cuisiner 1.43 recettes par jours soit une dizaine de recettes par semaine, ça sous-entend de cuisiner des choses aussi improbables que des orgnons, de la cervelle ou de la moelle de boeuf. Et je ne parle pas des aspics !
Vous vous imaginez, vous, cuisiner des recettes qu'il est fort peu probable que vous appréciez ? Moi pas. Je ne cuisine que des plats que je sais que je vais aimer. Et là, je me dis que je ne suis pas assez téméraire.
Ce qui m'impressione aussi, c'est le nombre de fois où, dans le livre, elle rate et recommence une recette. Quel gachis ! Bon, je ne dirais pas que je ne rate jamais rien. D'ailleurs si un jour vous voulez faire la recettes des muffins à la farine de maïs du livre de cuisine des Desperates Housewives, promettez-moi de ne jamais y mettre 100g de bicarbonate, comme c'est indiqué dans la recette. Mais comme Bree dans l'épisode 1 de la 5e saison, je dirai "je ne vois pas pourquoi je serais surprise en sortant une tarte du four". Je fais peut-être des recettes trop simples.
En un mot, moi et mes prétendues qualités de cuisinière, je me sens petite joueuse. Je conclurai donc sur ces mots : de l'audace, toujorus de l'audace...
En tout cas, ça me donne envie de cuisiner. Et surtout d'avoir un grand projet (c'est vrai je prépare une thèse mais est-ce que ça compte ?)
Promis, chéri, je ne te cuisinerai pas de rognons.