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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 18:39
    Il y a un mois et demi je suis allée à la fête de la laine à la Bergerie nationale de Rambouillet. Depuis je voulais vous parler de cet établissement un peu particulier et riche d'histoire.

    La bergerie se trouve dans le parc du chateau de Rambouillet. Elle a été fondée par Louis XVI en 1785. Deux ans plus tôt, Louis XVI avait acheté le domaine de Rambouillet au duc de Penthièvre pour en faire un domaine de chasse (c'est encore aujourd'hui une chasse présidentielle, bien que je ne crois pas que notre président s'en serve beaucoup). Mais la mode de l'agronomie et le besoin d'améliorer la qualité de la production lainière française sont à l'origine de la fondation d'une bergerie destinée à acclimater les moutons mérinos venus d'Espagne. L'acquisition de ce troupeau était une clause secrète d'un traité entre la France et l'Espagne. Le troupeau fit le trajet entre l'Espagne et la France à pied et ne subit que très peu de perte au cours de ce voyage. Le but était de croiser le cheptel français avec les mérinos venus d'Espagne pour améliorer la qualité de la laine française, on parle de mérinisation. L'école de vétérinaire d'Alfort fondée peu de temps auparavant apporta son aide pour l'acclimatation des animaux. La sélection systématique des moutons produisant la plus belle toison a permis de créer une race à part entière : le mérinos de Rambouillet, dont le seul cheptel (je crois) se trouve à la Bergerie (et une fois par an au salon de l'agriculture).
     C'est un mouton très rustique, bien adapté aux pays secs. Sa laine est abondante, fine, élastique et résistante, bref la laine idéale pour fabriquer des vêtements. La toison, qui pèse jusqu'à 8 kg chez les béliers, recouvre tout le corps à l'exception des extrémités de la tête et des membres. Les mâles ont de grandes cornes spiralées à section triangulaire. les femelles n'ont pas de cornes.

    La Bergerie fut aussi un lieu d'acclimatation pour d'autres espèces : des vaches suisses, des moutons d'Afrique, des chèvres angora, des mouflons sous Louis XVI, puis des buffles d'Italie et des chevaux belges, normands et arabes sous Napoléon.
    L'établissement rural national devint impérial en 1804 avec la construction des premières bergeries impériales, puis oryales de 1815 à 1848, et à nouveau impériales de 1853 à 1870 sous le second empire, avec la construction des deuxièmes bergeries impériales. C'est à cette époque (1840) que fut créé la race ovine Ile-de-France par croisement entre le mouton Dishley et le mérinos.
     La Bergerie se visite les mercredi samedi et dimanche de 14h à 17h30

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commentaires

W
J'y suis également allée, en effet cela vaut le détour ! J'y avais acheté un pull pour mon mari, qui n'a pas bougé depuis... :) Un blog très sympa, je viendrai vous rendre visite de temps en temps !
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R
et bin didonc ce fut une bien belle journee didonc...;o)
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