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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 22:16
    Pas beaucoup de temps pour coudre, tricoter ou quoi que ce soit d'autre en ce moment. Du coup je vous mets juste quelques liens pour que vous voyiez un peu ce que je fais.

Coté boulot :  
Questes : le groupe de doctorants médiévistes auquel je participe

Coté maison :
Je me suis mise à la technique des flyladies. C'est super pour s'organiser un programme de rangement efficace et à pas de bébé. Un résumé ici. Le site en anglais . Le groupe yahoo (attention il snevoient une vingtaine de messages par jour !) qui traduit la newsletter du site anglais, ça motive et les fichiers sont intéressants et le mini-groupe yahoo (seulement 3 ou 4 messages).

Coté rire :
Un blog que m'a fait découvrir ma belle-soeur que je remercie vivement par la même occasion : petit précis de grumeautique.

Coté Louise :
Elle a eu un an hier !


Et je retourne faire briller mon évier.
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 20:43
    Juste un petit post pour vous recommander un site très sympa : il s'appelle petit citron et est plein de bonnes idées. Par exemple, comment trouver le temps de coudre. Mais aussi des astuces de couture dans la catégorie "techniques", vraiment très complète. Le blog vous tient au courant des nouveautés (et il est aussi sur facebook si vous ne pouvez pas vous en privez).
    Il y a aussi beaucoup de patrons, il suffit de s'inscrire. Ce sont surtout des patrons pour les enfants et les bébés. Mes préférés : l'épicerie en feutrine (de la fraise jusqu'au ravioli !!).
    Et il y a une communauté très dynamique qui envoie ses réalisations et un forum.
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 10:26
    Voilà mon ouvrage d'il y a deux semaines. Prêt en un week end, et heureusement car la température a bien descendu depuis et a prouvé que c'était nécessaire :

    Elle pose bien, mon petit modèle.
 
   Le fil vient de chez Phildar, c'est de l'ondiaflamme, ça se tricote en 7 donc ça va vite et ça donne un tricot bien épais et bien chaud. Quant à la couleur, c'est plus difficle à expliquer. J'ai acheter ces pelotes en soldes cet été, en me disant, c'est sympa pour un bébé des couleurs comme ça. Quand je les ai retrouvé fin septembre, j'étais beaucoup moins convaincue. Heureusement une fois tricotés, les couleurs rendent pas mal.

L'écharpe.
    Dimension une fois fini : 10cm x 80cm
    Montez 14 mailles sur des aiguiles n° 6 (comme c'est des côtes je préfère travailler en 6 pour que ça se tienne mieux). Tricotez en côtes 2/2 sur 80cm pour la taille 1 an, 70cm pour la taille 6 mois. Rabattre les mailles.

Les Guètres
   Dimension avant la couture : 20cm x 12cm
   Un petit accessoire très pratique et très original : pratique parce que ça évite les courant d'air froid dans les mollets (surtout quand la demoiselle est entre 2 tailles et que rien ne lui va vraiment) et original parque ça ne se trouve pas partout. En fait, dans une boutique de vêtements d'enfant, la vendeuse m'a même demandé où je les avais trouvées parce que ça l'intéressait ! Par contre le 4 pattes les abiment assez vite.
    Montez 26 mailles sur des aiguilles n° 6. Tricotez en côtes 2/2 sur 12cm. Rabattez toutes les mailles sauf 3. Tricotez ces 3 mailles restantes au point mousse sur 9cm. Assemblez les cotés des guètres et cousez la bride du dessous du coté opposé.

   Pour le bonnet, je n'ai pas vraiment de patron : j'ai pris un modèle qui se tricote en 7, je l'ai tricoté en 6 mais en le faisnat en taille 18 mois pour que la tête de la demoiselle rentre... rien de très rigoureux.

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 20:25
   Avez-vous vu cet excellent film sorti le 1ç septembre ? Moi, oui. Deux fois. Et si je n'y suis pas retournée une troisième fois, c'est que je n'ai pas réussi à convaincre mon mari de m'accompagner.
   Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais il y a tout ce que l'on aime dans un bon film : de la cuiine, Paris, Meryl Streep, Paris, de la cuine française, une (non deux) histoires d'amour, des crises de larmes, de la cuisine, Paris, du beurre, de la cuisine...
    C'est un film super parce qu'il prouque les Américains ne sont pas tous mauvais. Qu'est-ce à dire ? VOilà mon raisonnement : s'il y a des Américains caoables d'apprécier la cuiine française, ils ne peuvent pas être foncièrement mauvais. D'ailleurs des gens capables de s'asseoir autour d'une table pour manger un repas fin en discutant et en buvant du vin ne peuvent pas être fondamentalement méchants. C'est pour ça que les vampires sont aussi associaux : ils ne passent jamais à table. Bref, rien de meulleur pour la sociabilité que la bonne nourriture partagée dans la bonne humeur.
    J'avais tant aimé le film que j'ai craqué et j'ai acheté le livre. Je craignais que ce ne fut qu'une édition desd post du blog, ce qui en général est assez mauvais du point de ve littéraire. Mais non, tout a été réécrit et c'est très drôle et très agréable à lire. Très enthousiasmant.



   En deux mots si vous n'avez pas vu le film : une secrétaire qui va sur la trentine et qui déprime se lance comme défi de cuisiner toutes les recettes du livre de Julia Child, Mastering the art of the french cooking. 365 jours. 524 recettes. Et quelles recettes ! De la cuisine française, des années 50 ! Donc de la cuisine riche, avec des abats, des homards, du beurre, beaucoup de beurre.
    Ce projet est incroyable. Outre le fait qu'il faille en moyenne cuisiner 1.43 recettes par jours soit une dizaine de recettes par semaine, ça sous-entend de cuisiner des choses aussi improbables que des orgnons, de la cervelle ou de la moelle de boeuf. Et je ne parle pas des aspics !
    Vous vous imaginez, vous, cuisiner des recettes qu'il est fort peu probable que vous appréciez ? Moi pas. Je ne cuisine que des plats que je sais que je vais aimer. Et là, je me dis que je ne suis pas assez téméraire.
    Ce qui m'impressione aussi, c'est le nombre de fois où, dans le livre, elle rate et recommence une recette. Quel gachis ! Bon, je ne dirais pas que je ne rate jamais rien. D'ailleurs si un jour vous voulez faire la recettes des muffins à la farine de maïs du livre de cuisine des Desperates Housewives, promettez-moi de ne jamais y mettre 100g de bicarbonate, comme c'est indiqué dans la recette. Mais comme Bree dans l'épisode 1 de la 5e saison, je dirai "je ne vois pas pourquoi je serais surprise en sortant une tarte du four". Je fais peut-être des recettes trop simples.

    En un mot, moi et mes prétendues qualités de cuisinière, je me sens petite joueuse. Je conclurai donc sur ces mots : de l'audace, toujorus de l'audace...
    En tout cas, ça me donne envie de cuisiner. Et surtout d'avoir un grand projet (c'est vrai je prépare une thèse mais est-ce que ça compte ?)

    Promis, chéri, je ne te cuisinerai pas de rognons.
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 21:31
    Depuis quelques temps déjà je voulais faire un post sur les livres de recettes de cuisine pour bébés. J'en ai testé un certain nombre... Et alors même que je méditais sur ce post, j'ai reçu ce matin un courrier d'une des marqes de petits pots (je ne vous dirai pas laquelle, car quelque soit la marque le discours est le même), et là j'ai très mal pris la façon dont le courrier me parlait.
    L'essentiel du marketting autour des jeunes enfants consistent à utiliser le sentiment de culpabilité des parents, en faisant semblant de s'appuyer sur des arguments médicaux. Voilà ce que ça donne :
On commence par vous expliquer que bébé n'est pas un adulte (avec des arguments tout à fait scientifique et même la mère stupide à laquelle le prospectus s'adresse peut les comprendre) et on enchaine :
  • Voilà pourquoi il est indispensable de lui proposer une alimentation spécifique qui répond à ses besoins... ce qui justifie que les petits pots soient hors de prix.
  • voilà pourquoi les produits d'alimentation infantile apportent la juste dose de protéines... Parce que bien sûr, une mère est trop bête pour peser 30g de viande pour le midi.
  • voilà pourquoi bébé ne peut absolument pas manger comme les grands et seule une alimentation spécifique couvre parfaitement ses besoins... et voilà pourquoi vous n'êtes pas une mère iondigne au point d'ignorer les besoins de votre enfant et de lui acheter des petits pots industriels, aseptisés, et le plus longtemps possible, faudrait pas qu'il grandisse trop vite.
  • voilà pourquoi l'alimentation spécifique est élaborée pour éveiller et faire découvrir de nouveaux goûts à bébé... Après avoir gouter la plupart des petits pots, je ne suis pas sure qu'on leur apprenne grand chose en leur servant des légumes archi-cuits et super-mixés.
   Moi quand je lis ça je me sens captive.
   Surtout, ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit. Oui, il arrive que ma fille mange des petits pots et même je trouve ça bien pratique les jours de ras-le-bol ou de pas le temps. Dans ces cas-là, je suis ravie que l'industrie agro-alimentaire prenne soin de ma fille. Mais le reste du temps, je préfère me conserver ce privilège.
    Le plus fort dans tout ça c'est qu'on essaie de nous faire croire que les petits pots ont bon goût sous prétexte de cuisson vapeur et que sais-je. Il y a même des témoignages de maman qui disent combien c'est bon. Je ne sais pas ce qu'elles ont fait de leur papilles, mais à leur place je m'inquiéterais. Ou alors elle n'ont jamais gouté une bonne purée ?
    La vérité c'est que les fruits sont délicieux, mais les légumes, la plupart sont insipides, tout a le même goût et les autres sont immangeables. Je pense en particulier à l'artichaut : je les soupçonne de mettre l'artichaut entier dans le broyeur pour que ça ait un goût aussi mauvais. On a l'impression de manger les feuilles et la tige. Tandis que si vous faites cuire vos artichauts, vous en prélevez le coeur et vous le mixez, c'est délicieux, même si vous rajoutez un peu de pomme de terre pour atteindre les 100g requis.
    Quant à la variété, j'ai été atterré de découvrir le choix qui s'offrait à moi pour le soir dans un rayon de monorpix : carotte semoule ou carotte semoule... De là à en déduire que le diner doit impérativement comporter des carottes...

   Bon, trève de bavardages, passons aux choses sérieuses et prouvons au prospectus que nous n'avons pas deux mains gauches.
    Voici quelques livres qui vont nous aider.

Voici mon préféré. C'est celui de Jenny Carence chez Marabout. J'aime tout dans ce livre : les photos qui donnent envie, les recettes pas difficiles mais qui font leur petit effet, les divisions par age (à partir de 4 mois, de 6 mois de 9 mois etc) et par repas (déjeuner, diner), les trucs permettant d'adapter la recette pour servir la même chose aux enfants et aux adultes (et les quelque fois où je l'ai testé ça marche bien), les commentaires du pédiatre en début de chapitre, pas alarmiste (pour une fois). Dès un an, des plats qui peuvent être partagé avec les parents. Et surtout le truc super malin c'est que les recettes se conbinent entre elles : un féculent et un légume, un laitage et un coulis : on adapte selon la saison et selon le contenu du placard.
Bref s'il n'en fallait qu'un, ce serait celui-là.


Recettes pour Bébé de Blandine Vié. Moins extraordinaire, un format plus petit et surtout moins convivial car vous n'avez que la recette brute, pas de petit commentaire à chaque fois. Mais les photos sont appétissantes, les recettes sont classées en deux catégories 4-8 mois et 9-12 mois, il y a aussi un index des recettes mois par mois. iI y a quelques recettes originales : lait de poule au tilleul ou à la fleur d'oranger, poires au tilleul, riz au lait velouté et même une recette de mousse au chocolat pour bébé !! Les desserts sont plutôt sympas.


Le livre de Marie Leteuré et du Dr Frédérique Marcombes. Pratique parce que pour chaque tranche d'âge on vous présente un menu type sur la journée. Pratique aussi parce qu'il y a l'avis du pédiatre. Mais les recettes sont très basiques, rien que l'on ne puisse faire sans recette en fait.


Et pour finir le livre de babybio, orienté très bio, comme vous vous en doutez. Presque trop en fait, au point de s'inquiéter du gras que l'on met sur la plaque qui va au four (z'ont qu'à utiliser du papier sulfurisé), et je vous dis ça alors que ma fille mange quasi tout bio. Par contre une fois passé le préchi-précha, il y a des recettes originales et sympas et surtout il y a plein de choses qui se mangent avec les doigts (une recette de gressins pour petits par exemple) et quand on sais combien ils aiment ça...

Bon je vous laisse je retourne à mon livre Julie/Julia, ça vous dit quelque chose ?? Il faudra que je vous en parle...
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 23:39
    Vous devez vous demander quelle mouche m'a piquée d'écrire à une heure pareille ? Une jeune mère de famille qui sort d'une semaine exténuante pour en entamer une qui ne promet guère mieux, devrait être au fond de son lit depuis longtemps, à goûter les délices des bras de Morphée au lieu d'essayer avec mérite mais difficultés de taper un poste cohérent à une heure aussi avancée. Et malgré sa fatigue, elle ne trouve pas mieux que de faire des phrases de 4 lignes !!
    Il se trouve que j'attends le retour de l'homme qui, en ainé responsable qu'il est, rend service à son "petit" frère. Et comme l'homme n'a pas pris ses clés, devinez qui reste à l'attendre ? D'un autre coté ça tombe bien car il y a des recettes que je voulais poster depuis jeudi, mais je n'ai pas eu une minute à moi.
   Une petite photo pour vous mettre en appetit.

    Mercredi, c'était fête. Plusieurs raisons à cela : je fêtais avec mes meilleures amies les sequelles du passage d'une année de plus, couramment appelées anniversaire. J'en profitais pour etrenner ma nouvelle cuisinière (et quand on aime cuisiner comme moi, c'est très dur de vivre un mois, seulement avec un micro-onde). C'était aussi l'occasion de présenter à mes amies mon nouvelle appart'. Il se trouve que l'année dernière lesdites amies m'avaient offert d'adorables verrines et que nous n'avions jamais eu l'occasion de les utiliser ensemble parce qu'en règle générale je trouve le moyen de me faire inviter chez elles pour me faire chouchouter, laissant les soins du Beeboo à l'homme.
    Donc pour fêter ça (et les encourager à continuer à garnir généreusement ma cuisine, ce qu'elles n'ont pas manquer de faire), j'ai préparer 3 verrines inspirées par les saveurs d'automne (je crois que chaque année je fais un post pour dire combien j'aime l'automne, je ne vais pas recommencer).
   Assez causé, je vous livre les recetttes.

Figues et jambon sec

On commence fastoche. Il faut une figue et une tranche de jambon par personne. Epluchez les figues, coupez-les en quatre et recoupez les quartiers. Coupez le jambon en lamelles (aux ciseaux de cuisine pour tout dire). Ensuite on alterne deux morceaux de figues, quelques lanières de jambon pour faire un mille-feuille. Je conseile de répartir les figues entres les différents verres pour éviter que la même personne n'ai tout les morceau pas assez mûres (ou trop).

Girolles et bleu.

C'est encore assez simple : Prenez un peu de bleu, délayez avec à peu près autant de crème fraîche pour le rendre plus onctueux et pour que ce soit un peu moins fort. Remplissez le fond de la verrine avec ce mélange. C'est là que ça se corse car le second élément est composé de girolles en conserve faite par mes soins l'année dernière : on les fait rapidement cuire dans du vinaigre pour les conserver dans l'huile. Une fois bien égoutées, les girolles gardent un petit goût acide qui contre-balance bien le bleu. On doit pouvoir faire pareil avec des girolles très rapidement revenues dans la poele et déglacées avec du vinaigre balsamique (enfin, ce n'est qu'une proposition).

Velouté de chataignes
Là, ça ressemble à de la cuisine mais c'est en fait super facile. Coupez un oignon en petits morceaux et faites-le revenir dans un peu d'huile dans une casserole. Egouttez une grosse boite à conserve de chataignes. Préparez un bouillon (de volaille de préférence). Mettez les chataignes bien égouttez dans le mixeur. Mixez, ajoutez un peu de bouillon, re-mixez, re-ajoutez du bouillon... jusqu'à obtenir la consistance qui vous convient (ma pratique de la préparation de petits pots m'a fait comprendre l'importance de rajouter de l'eau pour mixer). Bref, il ne faut pas que ce soit trop liquide, il faut que ce soit... velouté. Versez dans la casserole sur les oignons, laissez mitonner gentiment (en fait il suffit de réchauffer pour être vraiment honnête). Avant de servir, vous pouvez ajouter de la crème, de la noix de muscade ou du poivre. Et en utilisant un bouillon sans sel, ça fait une parfaite soupe pour Beeboo qui était ravie de manger comme les grands.
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 22:27
   Il y a deux semaines, sortant du cinéma après avoir vu September issue, j'étais bien décidée à explorer le monde du Vogue américain. Je pars donc en quête du fameux september issue. Facile à Paris : il suffit d'aller dans une gare et là, ça ne rate pas, je le trouve dans le rayon presse internationale. Bon, ce n'est pas donné, mais je suis intriguée, je paie et je repars avec 580 pages et quelques sous le bras. Dans le métro, j'ai la certitude que si quelqu'un venait à m'embêter, j'aurais un argument de poids à lui envoyer en pleine figure.

Pardon, le scanner continue à faire des trucs ultra moches et je ne sais pas comment améliorer le résultat.
  La couverture est sympa, n'est-ce pas ?
  Mais à l'intérieur c'est une autre paire de manches. En fait, c'est un catalogue de publicités. Ou presque. Le sommaire se trouve à la page 112 et le premier article à la page 184. D'ailleurs les articles sont bizarrement ficelés puisqu'ils s'intercallent les uns, les autres : vous lisez un article, et hop, y'en a un autre qui commence, puis il y a la fin de l'article précédent... Elles doivent pas avoir le cerveau fait comme le mien, les américaines. Le plus fort dans tout ça, c'et que sur les 500 pages de pubs, y'a pas deux fois la même : balèse, non ? Bon, je crois que je vais le garder dans une boite en fer et l'enterrer au fond du jardin, comme ça, si dans 1200 ans les archéologues retombent dessus, ils auront un panorama très complet de toutes les marques de vêtements qui existaient à notre époque. Pas sûre qu'ils aient une vision très réaliste du vêtement tel qu'on le vivait vraiment...
     Bon point quand même, c'est vrai que les photos de mode sont super belles.
    Et puisque c'est comme ça, je retourne à l'Officiel de la mode, collection automne-hiver 2009-2010, là les photos sont vraiment renversantes et il n'y a pas de pubs (mais c'est encore plus cher).

P.S. : je viens de passer une heure à regarder sur tricotin les méthodes de teinture et de filage... se lancera ou se lancera pas ?
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 08:51
    La vie de Madeleine Vionnet ne tient pas du conte de fée : née en 1876, elle perd sa mère dans sa petite enfance. Bonne élève, elle obtient une bourse pour poursuivre ses études et rêve de devenir institutrice, mais son père en décide autrement et la place dès ses 12 ans. A 16 ans, elle monte à Paris et entre dans une maison de couture. A 20 ans, elle quitte la France et son mari, pour partir en Angleterre y apprendre l'anglais. Elle découvre aussi comment habiler les classes aisés. De retour en France, elle travaille chez les soeurs Callot qui la font vraiment entrer en haute couture puis pour Doucet où elle est première d'atelier.
    En 1912, elle ouvre au 222 rue de Rivoli sa propre maison de couture. La première guerre mondiale ralentit l'activité de sa maison qui connait le plein succès durant les années 1920-1930.
    Quelques logos de sa maison :

   En 1939, au début de la seconde guerre mondiale, elle choisit de fermer boutique et de prendre sa retraite, elle est alors agée de 63 ans et avoue sa lassitude et sa difficulté à se renouveler. Elle fait partie des nombreuses maisons de couture pour lesquelles la seconde guerre mondiale fut fatale. Elle vécut encore de nombreuses années, cultivant son jardin et donnant des cours de coupe à la chambre syndicale, et mourut en 1975.

    Madeleine Vionnet s'inspire surtout des peplos grecs. Elle choisit des formes géométriques pour créer des robes drapées. Elle recherche une sorte d'archétype de la femme par la simplicité du vêtement :
La robe 4 mouchoirs, qui a une forme de peplos.


   Madeleine Vionnet est à l'origine de nombreuses innovations, dont la plus importante est la coupe en biais. Il s'agit de couper le tissu en diagonale plutôt qu'en suivant la lisière (le droit-fil). Cette technique existait avant elle mais était réservée à des petites pièces (cols, poignets, doublure de corsage, volants), car elle demande beaucoup plus de tissu que la coupe en droit-fil. Elle permet toutefois des tombés bien plus souples et des drapés.
Par exemple :

   Il est impossible de tailler ce genre de robe dans le droit fil.

    Autre innovation de Madeleine Vionnet : le travail à partir de petits mannequins de 80 cm pour essayer les toiles, les adapter, les retravailler. Ce genre de mannequins existait déjà mais ne servait qu'à présenter des modèles, pas à les fabriquer :

    Cette technique sera réutilisée par exemple à la sortie de la 2nde guerre mondiale quand on cherchera à relancer la haute couture française : les grands couturiers proposeront des modèles pour petits mannequins, constituant une exposition, "le théâtre de la mode" qui avait pour but de promouvoir la couture française. Après un grand succès à Paris, cette exposition parcourut les capitales européennes avant de franchir l'Atlantique pour apporter la "bonne parole" aux Etats Unis.

    Enfin on doit à Madeleine Vionnet une démarche importante autour du copyright et du droit d'auteur. Chacune de ses créations reçoit sa griffe, marquée d'un numéro de série et de l'empreinte digitale de son pouce. Chaque année, elle dépose les modèles de sa collection en photographiant chaque modèle. Un habile jeu de miroir permet de voir à la fois le coté, le dos et le devant de la robe. Elle constitue ainsi d'importants recueils de photos : un classeur pour chaque collection pendant 20 ans. Elle les confie en 1952 à François Boucher qui cherchait à créer un musée de la mode. Ils sont aujourd'hui conservés aux musée des Arts déco.

   Encore quelques images :



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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 09:25
    Je suis allée hier visiter l'exposition sur Madeleine Vionnet au musée des Arts déco. Il y a beaucoup de choses à dire sur Madeleine Vionnet, alors je commence par vous parler de l'exposition et je vous ferai un autre post sur la couturière elle-même.

    Ce n'est pas la première fois que je vais au musée des Arts déco, loin de là. Il se trouve dans une des ailes du Louvre sur la rue de Rivoli et accueille des expositions temporaires. Le musée des Arts déco a une collection d'objets de mode très belle et très impressionante. Du coup, leurs expositions sont toujours bien garnies de pièce époustouflantes.
   Le problème, c'est la mise en scène. Et ce problème est récurrent pour toutes les expositions. D'abord le hall d'exposition est entièrement noir, du sol au plafond. Bien sûr, il y a des impératifs de conservation qui pourraient justifier ce choix. Mais au final cela donne une impression d'oppression désagréable. En plus, les robes noires (ou foncées) sur un fond noir, on n'y voit goutte. Ajoutez à cela des vitrines très transparentes et courbes, moi, je me demande toujours quand je vais me prendre une vitre (je suis astigmate, mais quand même).
    Et puis, il y a plein de maladresses : des robes en dentelles blanches sur un manequin blanc ou devant un fond blanc, ça ne les met pas en valeur. Les vitrines sont adossées au mur, donc on ne peut pas faire le tour des modèles, il arrive qu'il y ait des miroirs pour voir le dos, mais ce n'est pas systématique. On ne peut pas s'approcher, et il n'y a pas de zoom. Pour moi, il y a vraiment des efforts à faire dans la mise en valeur. A quoi ça sert d'avoir de si belles pièces, si elles ne sont pas mises en valeur ?
    Et puis il y a cette mode des écrans interactifs, que l'on trouve dans toutes les expos aujourd'hui, mais qui globalement marchent mal. L'idée c'est d'alterner entre le desscriptif et des photos du modèle porté ou du dessin préparatoire. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions. Il y a d'abord tous les écrans qui ne marchent pas pour une raison technique ou une autre. Les écrans sont posés par terre donc il faut s'accroupir pour voir nettement ce qu'il y a dessus et être bien en face parce que ce sont des écrans plats. Bien sûr quand on commence à lire le descriptif ou à détailler la photo, c'est là précisément que ça change... Je trouve que ces écrans nuisent à la lisibilité plus qu'ils ne la servent.
     Un bon point : pour deux des robes, il y a un petit film qui montre comment le patron est pensé. C'est très bien fait et passionant. On regretterait peut-être que ce ne soit pas fait pour plus de modèles : il y a tellement de drapés et de plissés qu'on aimerait bien savoir comment cela a été taillé. On veut des patrons !!
    Ce bilan est un peu cruel, mais les pièces de l'exposition elles-mêmes valent vraiment le déplacement, donc courrez-y (si, si).
    Et si vous n'êtes pas à Paris, jetez un coup d'oeil au site du musée : images, interviews et même catalogue de l'exposition en ligne. Le site des Arts Décoratifs.
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 20:40
    Bon, on commence à y voir un peu plus clair dans cette maison. Les tissus ont été reclassés et rangés, les pelotes ont trouvé leur place. Même la surjeteuse et la machine à coudre se sont faits un petit nid dans la penderie. Enfin les livres ont été triés, ou  peu près, suffisament enfin pour que je puisse retrouver mes marques.

    Et pendant ce temps mon petit bouchon grandit. On espère bien qu'elle mette du un an cet hiver  mais pour l'instant le 6 mois lui va encore bien même si les jambes commencent à être courtes (je rapelle qu'elle a preque 11 mois).
    Ma petite Beeboo a la chance d'avoir deux cousines plus vieiles qu'elle et qui ont eu une garde-robe particulièrement fournie, garde-robe que nous avons bien sûre récupérée. Donc on est à peu près paré pour l'hiver, sauf que les cousines sont nées en juin là où Beeboo est née en novembre, donc ça manque un peu de pulls et d'accessoires pour tenir chauds.
    Voici donc mes projets pour vêtir ma petite pour cet hiver.

   Tout d'abord un projet que j'ai dans mes cartons depuis 9 mois : j'avais repéré ce modèle d'Elle tricote au Bon Marché et je le trouvais trop beau, alorsz n'écoutant que mon courage j'ai demandé à la vendeuse d'où il venait et me voilà reparti avec le modèle et 3 pelotes de laine noro 100% soie (trop douce, trop belle, trop noro !). C'était en décembre l'année dernière et c'était plus un cadeau pour moi que pour Louise. Mais voilà mon dilemme : la première taille étant du un an, est-ce que je transpose le modèle pour le passer en 3 mois ou est-ce que je le fais en un an. Pour une fois je ne me suis pas cassée la tête et je viens de le commencer en un an : quel bonheur !

   Ensuite, j'aime bien le manteau des Intemporels pour bébés :

   Ouh là ! Je ne maitrise pas bien le nouveau scanner, désolé, mais l'image est vraiment laide. Il faut que je me perfectionne.
    J'ai du lainage blanc qu'il me reste de mon manteau de mariage et de la cotonnade, en veux-tu, en voilà. Je dois même avoir un gros boutons. Bref y'a plus qu'à.
  
    Sinon comme c'est mon anniversaire, je me suis fait ce week end un cadeau anticipé :

    Les intemporels, version tricot; parce que j'étais agacé de voir dans toutes les boutiques des petites brassières qui tiennent chauds et de ne pas en avoir le patron. D'ailleurs avez-vous remaraqué que la mode était revenu au point mousse ?
   Mes préférés :







   Sur ce, je vous quitte, mes aiguilles m'attendent.
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